Le rêve éveillé de Daryl Maccallum

Quand le gardien titulaire des Islanders Mason Mcdonald est tombé au combat, victime d’une blessure au genou, dans les premiers instants du troisième match de la série contre le Phoenix de Sherbrooke, les patates semblaient cuites et bien collées au fond du chaudron pour la formation de l’île-du-princeÉdouard.

Derrière Mcdonald, une sélection de deuxième ronde des Flames de Calgary à la séance de repêchage de juin 2014, Maccallum affichait une moyenne de buts accordés de 4,65 et une efficacité de ,859. Depuis le 1er janvier, la mission de protéger le filet lui avait été confiée de façon parcimonieuse.

À la surprise de plusieurs, MacCallum s’est dressé comme un géant devant le filet de la formation de l’entraîneur Gordie Dwyer. En remportant trois victoires à l’aide d’une moyenne de 1,70 et d’une efficacité de ,952, il a guidé la formation de son patelin vers son premier triomphe en séries éliminatoires depuis la saison 2003-2004.

À l’évidence, Maccallum vit actuellement un conte de fées!

«Je suis originaire de Charlottetown et j’ai grandi en admirant les joueurs du Rocket! Dans mon rôle de gardien substitut, je ne prévoyais pas voir d’action durant les séries éliminatoires. On ne peut prévoir les blessures! Mais, quand l’occasion s’est présentée, je l’ai saisie», affirme celui qui a défendu les filets pendant seulement 900 minutes réparties en 23 matchs durant la saison régulière. «Certes, je n’ai pas eu la chance de jouer beaucoup cette saison, mais je me suis entraîné à fond tous les jours.»

UN AUTRE DÉFI

Maccullum se retrouvera entre les poteaux ce soir sur la plus grande scène du hockey junior canadien.

«Je suis plus excité que nerveux à la veille de ce match dans le plus grand building de la ligue. Puis, Québec aligne un excellent club. On veut gagner cette série, mais nous sommes conscients que ce sera une mission difficile.»