Les crues printanières s’amorcent dans la région
Les rivières Lorette, Chaudière et Beaurivage sous surveillance
On ne l’avait pas invitée, mais elle s’amène systématiquement en duo avec le printemps: la saison des crues et des inondations débute lentement, mais sûrement à partir de demain.
Un petit débordement s’est déjà produit hier près de l’angle de l’avenue Notre-dame et de la route Jean-gauvin, juste au nord de l’aéroport. Mais la Sécurité civile, de même que les services d’incendie et de travaux publics municipaux ne déplorent pas d’inondations majeures.
Mais «des inondations, il y en a chaque année», et celle-ci ne fera certainement pas ex- ception, annonce France-sylvie Loisel, directrice régionale de la sécurité civile.
Pour l’instant, les débits des rivières restent assez faibles et la glace qui les recouvre est encore assez solide. Mais le temps doux et les précipitations favorisent la fonte et les inondations.
UNE PETITE CHANCE
Par contre, les éléments problématiques, au moins, ne se produiront pas tous en même temps. Québec a reçu environ 25 mm de pluie depuis hier et en aura encore un peu aujourd’hui, mais le temps est encore frais.
Maintenant que le mercure grimpe (jusqu’à 16 °C lundi), la pluie cesse. Mais, par la suite, «les températures vont se maintenir assez chaudes, la nuit aussi, ce qui donne une période de fonte plus longue», indique Simon Legault, météorologue chez Environnement Canada.
Dans ce contexte, «on s’attend à ce qu’il y ait des mouvements de glace dans les pro-chains jours; on amorce la crue printanière», poursuit Mme Loisel. Les mouvements des glaces favorisent les embâcles, ce qui augmente les risques d’inondation.
DES CAPRICIEUSES
Les autorités gardent l’oeil ouvert sur les cours d’eau, mais certains sont surveillés plus étroitement que d’autres, comme les rivières Lorette, Chaudière et Beaurivage. À Lévis, Hydro-météo a fait 20 000 forages dans la glace de la Beaurivage sur une distance de 2 km pour faciliter la fonte.