Le Journal de Quebec

Fin d’un combat judiciaire pour le boxeur David Lemieux

- Valérie Gonthier l Vgonthierj­dm valerie.gonthier@quebecorme­dia.com

Les accusation­s de violence conjugale qui pesaient contre le boxeur québécois David Lemieux ont été retirées hier, mais ce dernier a dû s’engager à ne pas s’approcher de son ex-conjointe.

Le pugiliste de 25 ans était de retour hier au palais de justice de Laval. Il faisait face à quatre accusation­s de voies de fait et de méfaits.

Le 16 juin dernier, les policiers étaient intervenus à une résidence de Laval, pour une altercatio­n entre le boxeur et une jeune femme de 25 ans. Il aurait notamment endommagé un iphone ainsi qu’un rétroviseu­r de véhicule, en plus de se livrer à des voies de fait sur son ex et sur un homme qui assistait à la scène, indique l’acte de dénonciati­on.

Près de 10 mois après le dépôt des accusation­s par voie sommaire (ce qui est moins grave que par voie criminelle), la Couronne a indiqué qu’elle n’avait pas de preuve à offrir. Lemieux a donc été acquitté hier.

Il a par contre dû signer un engagement à ne pas troubler l’ordre public, en vertu de l’article 810 du Code criminel. Le boxeur québécois de la catégorie des poids moyens a donc reconnu, devant la juge Sandra Blanchard de la Cour du Québec, que son ex avait eu des motifs de craindre pour sa sécurité.

LOIN DE SON EX

David Lemieux s’engage donc à ne pas s’approcher du lieu de résidence et de travail de son exconjoint­e, sauf dans le cadre de ses droits d’accès pour la garde de son enfant. Ces conditions, valides pour une durée d’un an, sont semblables à celles qu’il devait déjà respecter depuis sa mise en accusation.

«Tout cela a été longuement négocié [entre la Couronne et la défense]. Les victimes sont d’ailleurs au courant», a dit l’avocat de Lemieux hier.

Dans un article publié dans Le Journal en décembre dernier, l’ex de celui qui a récemment triomphé en finale d’un important gala de boxe à New York avait indiqué vouloir retirer sa plainte. Elle assurait qu’il ne s’en était pris physiqueme­nt à personne.

Le gérant de Lemieux, Camille Estephan, avait d’ailleurs expliqué que l’athlète avait «peut-être juste mis son doigt sur l’autre homme, en lui disant de se mêler de ses affaires».

«C’est quelque chose qu’il regrette. Il y a eu un incident banal, il devra faire face à la musique», avait dit M. Estephan. Un engagement en vertu de l’article 810 s’applique lorsqu’il y a «crainte de blessures ou de dommages».

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 ?? PHOTOS D’ARCHIVES ?? Le boxeur David Lemieux (cibas) s’est engagé au palais de justice de Laval à ne pas s’approcher du lieu de résidence de son ex-conjointe. Son gérant, Camille Estephan (en haut), avait affirmé que Lemieux devait faire «face à la musique».
PHOTOS D’ARCHIVES Le boxeur David Lemieux (cibas) s’est engagé au palais de justice de Laval à ne pas s’approcher du lieu de résidence de son ex-conjointe. Son gérant, Camille Estephan (en haut), avait affirmé que Lemieux devait faire «face à la musique».

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