Le Journal de Quebec

Les Olympiques combatifs et dominants

Gatineau arrache le match à l’océanic de Rimouski

- Olivier THERRIAULT Collaborat­ion spéciale

RIMOUSKI | Les Olympiques de Gatineau ont à nouveau secoué la hiérarchie de la LHJMQ. Beaucoup plus combative et profitant d’une autre excellente performanc­e de François Brassard, la troupe de Benoît Groulx a réussi la mission d’arracher un match à l’océanic sur sa patinoire dans un gain de 2-1, hier soir, au Colisée Financière Sun Life de Rimouski.

Le but de Tommy Veilleux, sur un superbe jeu de passes préparé par Yakov Trenin et Alexandre Carrier lors d’un avantage nu mérique au deuxième engagement, a finalement fait la différence dans ce duel épique entre deux formations qui laisseront beaucoup d’énergie au terme de cette série quarts de finale. Toutefois, les joueurs de l’océanic n’ont qu’eux à blâmer, puisqu’ils ont laissé filer trois avantages numériques de suite en début de troisième période. À force de chercher le jeu parfait, les matelots ont laissé le champ libre à Brassard, qui a sorti ses jambières ici et là pour préserver l’avance de son équipe et ainsi enregistre­r une importante victoire sur la meilleure formation du circuit Courteau.

«Ce fut une dure bataille, mais nous sommes habitués à cela. L’océanic a semblé rouillé en première période. On se sent chanceux de l’avoir gagnée, celle-là. Mais c’est seulement 10. On va se reposer, mais des joueurs peuvent encore élever leur jeu d’un cran», croit le pilote des Olympiques.

UN DÉBUT DE MATCH CANON

Son équipe a rendu l’amphithéât­re silencieux dès les premières notes de la rencontre, car Élie Bérubé a profité d’une rondelle libre devant Philippe Desrosiers pour l’expédier dans l e fond du filet. Christophe­r Clapperton­n’a pastardé à créer l’égalité, mais l’attaque de l’océanic a par la suite été confrontée au néant.

L’entraîneur Serge Beausoleil croit que les Olympiques ont profité de leur élan de la fin de la série contre l’armada pour donner le ton à l’affronteme­nt contre l’océanic. « On s’est compliqué les choses. Brassard a bien joué, ma i s no u s avons contribué à lui rendre la vie facile. Je ne crois pas que la pression est sur nos épaules. C’est vrai que le match (d’aujourd’hui) est très important, mais ça demeure une belle situation à gérer pour notre groupe d’entraîneur­s.»

Par ailleurs, Samuel Morin a regardé le match du haut des gradins. Le défen seur del’ Océanic soigne une blessure au haut du corps.

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