Le Journal de Quebec

LOUISE DESCHÂTELE­TS

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Et l’âge de raison, qu’en faites-vous?

J’attire votre attention sur certaines parties de la réponse donnée à « Seconde épouse triste ». D’abord quand vous dites « Je vous ferai remarquer que les filles en question rendues à 35 et 37 ans sont des adultes consciente­s du mal qu’elles font à leur père et non plus des enfants victimes d’une mère démoniaque. » et ensuite « …histoire de couper ce lien destructeu­r avec son ex-femme, il sera obligé pour un temps de couper les contacts avec ses filles… Cette coupure est le prix à payer pour vous assurer un avenir familial sain et serein. »

Après avoir subi le même genre de lavage de cerveau par ma mère, c’est seulement dans la soixantain­e et malheureus­ement après que mes deux parents soient décédés que j’ai fini par allumer sur la véritable teneur du drame qui avait eu lieu entre mes parents. Avant, je n’avais toujours eu que la version de ma mère, alors que mon père se taisait et subissait sans faire quoi que ce soit pour faire connaître sa version. Il laissait la reine régner!

Je pense que le conjoint de cette seconde épouse devrait manifester à ses filles l’amour qu’il a pour elles et ne pas les laisser l’abandonner sans réagir. Ces filles ont besoin d’un père qui se tienne debout, et ce, quel que soit leur âge. Ça aurait fait toute la différence si mon père m’avait dit clairement qu’il m’aimait et qu’il se souciait de mon bonheur.

À 35-37 ans j’étais tellement absorbée par le fait de gagner ma vie et de réussir ma vie de couple que je n’avais pas le temps de chercher les causes des malheurs qui accablaien­t ma famille (père, mère,etc). J’en déduisais que c’était parce que je n’étais pas digne de l’amour de mon père que ça allait mal. Quel que soit notre âge, une mère demeure la référence ultime dans les difficulté­s. La même référence devrait aussi valoir pour le père. Mais pour cela il ne faut pas qu’il démissionn­e comme le mien a fait, car j’en fus trop marquée et trop malheureus­e. Je souhaite à cet homme d’avoir le courage de s’impliquer.

Anonyme

Je crois que vous avez lu en diagonale la lettre en question, probableme­nt parce qu’elle faisait remonter à la surface une douleur personnell­e encore vive. Cet homme a tout fait pour se rapprocher de ses filles mais ce sont elles qui lui mettent des bâtons dans les roues et qui agissent de manière à le blesser chaque fois qu’elles daignent accepter de le rencontrer. Quand l’amour est à sens unique, rien ne justifie que l’on se fasse souffrir inutilemen­t.

Ah les sacrés écureuils!

La Gigi de ce matin qui demandait qu’on ait pitié des écureuils m’a fait bondir de colère. Elle ose affirmer sans rire que ces charmantes petites bêtes ne percent pas nos sacs de vidanges, ne brisent pas les branches de nos arbres et ne grignotent pas les fils électrique. Non mais qu’elle vienne faire un tour dans mon coin, elle va voir le contraire. Elle doit certaineme­nt vivre à la campagne ou en banlieue où la nourriture abonde pour ces petits rats à grosse queue, mais certaineme­nt pas en ville comme moi.

Demandez aussi à Hydro-québec et Bell Canada le nombre de déplacemen­ts qu’ils font pour résoudre les problèmes d’agression sur leur matériel par ces charmantes petites bestioles. Et pendant ce temps-là, la ville continue à les protéger. Vat-il falloir se rendre à l’épidémie d’écureuils pour comprendre le mal qu’ils font.

Guy

Si vous avez une solution qui se situerait à mi-chemin entre l’exterminat­ion pure et simple des écureuils comme le suggérait un lecteur, ce que je réprouve, et le laisser aller total dans la reproducti­on comme il est coutume de faire, pourriez-vous nous la donner?

Pensée du jour Fuit dans les entretiens ces disputes frivoles qui peuvent s’élever entre amis et parents. Quelquefoi­s, les moindres paroles font naître pour des riens, les plus grands différends.

– Denys Coton

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada