« Je n’avais pas besoin de ça »
— Claude Poirier
«Bienvenue à Tout le monde en parle, Claude», a lancé Guy A. Lepage en accueillant son invité. «Pas le choix», a répondu Claude Poirier. Déjà, le ton de l’entrevue était donné. Le négociateur ét ai t sur l e pl at eau de l ’ émission de Radio-canada pour mettre les choses au clair, et c’est ce qu’il a fait.
«Je n’avais pas besoin de ça», a lancé M. Poirier d’entrée de jeu, commentant la publication le 4 avril dernier, par La Presse, d’un article révélant ses déboires financiers et titré «La descente aux enfers».
S’il affirme ne pas faire le procès des médias, avouant que certaines des révélations de l’article étaient du domaine public, le choix du titre de l'article l’a piqué au vif: « Des fois, c’est exagéré. Parler de descente aux enfers là… je ne suis pas dans la rue, pas sur le “bonheur social” pis je suis capable de me relever.»
Pour faire taire les sceptiques, Claude Poirier a ajouté: «Ceux qui pensent que je suis pu capable de me relever, sachez que j’ai un show qui commence en septembre, d’une vingtaine d’émissions, et je vais avoir également une quotidienne en septembre!»
LE FIL DES ÉVÉNEMENTS
Contrairement à ce qui a été rapporté, le chroniqueur judiciaire affirme que ses problèmes n’ont pas débuté à cause de son incapacité à obtenir le financement nécessaire pour l’achat d’une maison à Candiac, en 2010. «C’est plutôt parce que j’ai pas voulu continuer l’achat et je me suis fait poursuivre. J’ai été négligent. Moi, je suis un négociateur de cas d’enlèvement et de prises d’otage, sauf qu’en affaire et au niveau personnel, j’ai été un criss de cave.»
«J’ai été négligent, je ne me suis pas occupé de mes affaires! J’ai été un imbécile!», a-t-il ajouté en montant le ton sous les rires du public.
« Je vais confier les affaires à mon épouse Andréa. Dans le fond, j’ai été un maudit imbécile pensant être au-dessus des lois.»