Un couple influent, mais pas sans failles
WASHINGTON | (AFP) Hillary Clinton veut présenter un nouveau visage aux Américains pour succéder à Barack Obama à la Maison-blanche, mais ses adversaires n’ont de cesse de raviver les affaires, gaffes et scandales qui ont marqué les Clinton depuis trois décennies.
D’abord, le scandale le plus explosif et le plus humiliant est la relation de l’ex-président avec la stagiaire de la Maison-blanche Monica Lewinsky, étalé sur la place publique mondiale en 1998, et qui a conduit à un vote de destitution par la Chambre des représentants républicaine pour obstruction à la justice et mensonge sous serment (le Sénat l’a acquitté). Même si Bill Clinton est redevenu depuis une figure populaire, la ligne d’attaque n’a pas complètement disparu.
ATTAQUE DE BENGHAZI
Enfin, l’attaque contre la mission diplomatique américaine de Benghazi, dans l’est de la Libye, le 11 septembre 2012, a terni la toute fin du passage d’hillary Clinton à la tête du département d’état.
Quatre Américains, dont l’ambassadeur, ont été tués dans l’attaque, et l’administration américaine est accusée par les républicains d’avoir négligé la sécurité autour de la mission et d’avoir initialement tenté de dissimuler le caractère terroriste de l’assaut.
Les républicains, avec plus ou moins de mauvaise foi, repassent souvent la vidéo d’une phrase exaspérée d’hillary Clinton, lors d’une audition parlementaire tendue en 2013, pour l’accuser d’indifférence. «À ce stade, qu’est-ce que cela peut bien faire?» avait-elle lancé à un sénateur républicain.