7 éléments clés
Pour la deuxième fois en trois ans, le Canadien croisera sur sa route les Sénateurs d’ottawa au premier tour des séries. En 2013, les Sénateurs avaient bousculé le Tricolore en l’emportant en cinq matchs. Mais la réalité n’est pas la même deux ans plus tard.
Le Tricolore forme maintenan tune équipe plus mature, une formation qui a at--
1. L’INEXPÉRIENCE DE HAMMOND
Il y a deux mois, Andrew Hammond était un gardien inconnu. À 27 ans, il portait encore l ’uni for me des S e nat or s de Bi nghamton dans la Ligue américaine. Rappelé à Ottawa en raison des blessures de Craig Anderson et de Robin Lehner, Hammond a écrit un véritable conte de fées. En 23 départs, il a signé un incroyable total de 20 victoires pour conduire les «Sens» aux séries. Il a maintenu une moyenne microscopique de 1,79 avec un taux d’efficacité de ,941. On effacera toutefois ses chiffres magiques au début des séries. Hammond découvrira une tout autre ambiance. Le «Hamburglar» se retrouvera dans la fournaise du Centre Bell. Il s’agit d’un défi colossal pour un gardien qui n’a pas une seule minute d’expérience des séries. Le CH devra l’attaquer rapidement dans l’espoir de le sortir de sa bulle.
2. RALENTIR STONE
Mark Stone s’est hissé au sommet des marqueurs chez les recrues grâce à une fin de saison du tonnerre. Depuis le 1er janvier, l’att aquanta amassé 47 points (18 buts, 29 passes) en 46 matchs. Pour mieux illustrer son impact, on notera que Sidney Crosby a récolté 43 points au cours de cette même période. À l’image de Hammond, il n’a pratiquement pas d’expérience des séries avec seulement deux matchs derrière la cravate. Andreï Markov et P.K. Subban sauteront souvent sur la glace en même temps que le premier trio des «Sens», celui de Kyle Turris au centre entre Clarke Macarthur et Stone.
3. FREINER L’ÉLAN DE KARLSSON
Erik Karlsson est un maître pour relancer l’attaque. Il n’a pas peur de transporter la rondelle d’un bout à l’autre de la patinoire et il a une vision du jeu phénoménale. Il a mené les défenseurs de la LNH avec 66 points, 6 de plus que P.K. Subban et Brent Burns. Pour ralentir Karlsson, les attaquants du CH devront teint la finale de l’est l’an dernier. À Ottawa, le moustachu Paul Maclean n’est plus derrière le banc. Il serait fort surprenant d’assister à une autre guerre de mots entre les deux entraîneurs. Dave Cameron n’a pas le même sens du spectacle que Maclean devant les caméras. Cameron a toutefois accompli un travail formidable depuis qu’il a pris la relève comme entraîneur en chef. Personne n’aurait parié sur une présence des Sénateurs aux séries quand il a remplacé Maclean en décembre.
À deux jours de l’ouverture de cette série, Le Journal a dressé une liste de sept éléments clés pour une victoire du CH contre ses rivaux de l’autre bout de la 417.
le frapper dès qu’ils en auront la chance. Mais ce ne sera pas évident. Le Suédois a le don d’éviter les contacts grâce à sa rapidité.
4. PAGEAU, LA BÊTE NOIRE
Jean-gabriel Pageau a maintenant fait la preuve qu’il mérite un poste à temps plein à Ottawa. Il n’est pas seulement bon contre le Canadien. Le petit centre de 22 ans a touché la cible lors des trois derniers matchs de la saison. Il carbure à la pression. Pageau forme un bon duo avec un autre jeune loup des Sénateurs, Curtis Lazar. En quatre matchs cette saison contre le Tricolore, le joueur originaire de Gatineau a obtenu quatre points, dont deux buts.
5. NE JAMAIS CROIRE LES SÉNATEURS MORTS
Le s Séna teurs n’a ban donnent ja mais. À maintes reprises, on les croyait éliminés de la course aux séries. Ils ont réalisé plusieurs remontées lors des dernières rencontres. Ils ont une grande force de caractère. Le Canadien aura tout intérêt à ne jamais lever le pied. On ressort un vieux cliché, mais pour battre les «Sens», le CH devra jouer 60 bonnes minutes ou plus.
6. GARE À MÉTHOT ET BOROWIECKI
Marc Méthot, Mark Borowiecki et Eric Gryba sortiront leurs grosses épaules face au CH. En 2013, Méthot avait servi de bourreau à Brendan Gallagher. Il cherchera à répéter l’exercice. Gryba avait également blessé Lars Eller avec une violente mise en échec.
7. OUBLIER L’ÉCHEC DE 2013
Il faut avoir la mémoire courte au hockey. Avec un bon départ, le Canadien chasserait rapidement de sones pritla défaiteau premier tour des séries en 2013.