Des jeunes en première partie de Vincent Vallières
D’apprentis rockeurs de Québec en spectacle au FEQ
Une vingtaine d’apprentis rockeurs de Québec s’apprêtent à vivre ce qu’ils qualifient de rêve: ces jeunes talents de l’école de musique Amplisson seront sur la scène en première partie de Vincent Vallières lors du Festival d’été de Québec (FEQ), au parc de la Francophonie le 12 juillet.
«C’est comme un rêve, on ne s’attendait pas à ça», lance Ariane Dufort, 16 ans, chanteuse et bassiste au sein des Rythmix, un groupe qui compte une douzaine d’élèves du secondaire.
Les Rythmix, tout comme le groupe les Rockart, qui, lui, compte une douzaine d’élèves de 5e et 6e année du primaire, ont appris quelques semaines avant le dévoilement de la programmation du FEQ qu’ils fouleront les planches de la scène Loto-québec le 12 juillet, avant Bertrand Belin, Patrice Michaud, puis Vincent Vallières.
Histoire de rendre ce moment encore plus magique, c’est l’artiste sherbrookois lui-même qui est venu leur annoncer la nouvelle dans les locaux d’amplisson à Loretteville, avec le directeur de la programmation du FEQ.
«Je pensais que c’était une joke », raconte, pleine d’aplomb, Alie-anne Laplante, 11 ans, chanteuse pour les Rockart. «Je suis un petit peu partie à pleurer, admet son amie Élisabeth Goulet, batteuse au sein du même groupe. Au début, on était tous sous le choc, mais après, on était contents. Il a été vraiment gentil. On va vraiment avoir du fun. »
LE CHANTEUR, SÉDUIT
Joint par Le Journal, Vincent Vallières a dit avoir ressenti le même sentiment que dans le film L’école du rock lors de son passage, expliquant avoir été séduit par le concept de l’école. «J’aime leur philosophie, qui permet aux jeunes et moins jeunes de faire de la musique rock dans l’optique d’avoir un bon moment, de se faire des amis et de s’affranchir d’une certaine gêne.»
Les quelques chansons que présenteront les jeunes rockeurs ne seront que des compositions. «Il n’est pas question de faire des covers mentionne l’un des professeurs d’amplisson, Frédéric Gagnon. Maintenant, le défi pour eux, ça va être d’apprécier chaque seconde.»
Les jeunes, fébriles, assurent que ce sera «un bon stress» qui les envahira d’ici le grand moment. «Ce qui me stresse le plus, c’est de me dire: est-ce qu’ils vont nous aimer?» affirme la claviériste des Rythmix Roxane Bernier, 17 ans, soucieuse que le public apprécie le spectacle.
Cette soirée toute spéciale sera par ailleurs immortalisée dans la série documentaire mettant en vedette les élèves d’amplisson, qui doit être diffusée à ARTV l’automne prochain.