Une saison d’apprentissage
Anne-catherine Tanguay voudrait jouer dans la LPGA d’ici 3 à 5 ans
Anne-catherine Tanguay a des ambitions bien modestes pour ses premiers pas dans l’univers du golf professionnel. Elle se donne de trois à cinq ans avant d’atteindre les plus hautes sphères du sport.
À l’aube de sa deuxième participation àun tour noi du circuit Symetra, à Fort Myers, en Floride, la golfeuse de SainteFoy espère atteindre les rondes finales, objectif qu’elle n’avait pu accomplir à son baptême dans ce circuit regroupant les plus beaux espoirs de la LPGA, il ya quelques semaines.
Le saut dans une épreuve Suncoast, troisième niveau du golf professionnel féminin, a réinjecté une dose de confiance la semaine passée à la Québécoise de 24 ans.
«On dirait que j’avais la tête un petit peu partout, sauf sur le terrain de golf, raconte celle qui a obtenu son diplôme de l’université de l’oklahoma au printemps 2014 au sujet de son entrée sur le Symetra.
«Il se passait plein d’affaires. De plus, je suis arrivée le lundi et le tournoi commençait le vendredi. La semaine avait été longue. Je n’ai peut-être pas eu la meilleure préparation. J’ai fait les ajustements, et la confiance est de retour.»
UN CIRCUIT À SA PORTÉE
Si Tanguay préfère ne pas voir trop grand actuellement, les choses pourraient toutefois vite changer au fur et à mesure que la saison progressera.
«Ce sera plus facile de me fixer des objectifs atteignables une fois que je serai plus établi sur le circuit et que je connaîtrai plus le calibre, explique-t-elle. J’ai hâte d’être plus familière avec le circuit et être plus moi-même sur le circuit. Plus tard dans la saison, peut-être que ce sera de faire un top 5, top 10 ou même de gagner.»
En se joignant aux rangs professionnels, Tanguay est devenue la troisième représentante de la Belle Province à évoluer à ce niveau, après Sara-maude Juneau (Fossambault-sur-le-lac) et Maude-aimée Leblanc (Sherbrooke). Une belle complicité existe entre les trois golfeuses.
«J’ai toujours été proche de Sara-maude parce qu’on s’est entraînées souvent ensemble quand on était plus jeunes. Quand on est à Québec en même temps, on essaie d’aller “luncher” ensemble. Elle agit comme grande soeur avec moi pour mon entrée. De plus, je suis allée jouer récemment avec Maude-aimée.»
UNE PREMIÈRE POUR DOYON
Parailleurs, Josée Doyon, de Saint - Georges, a signé récemment sa première victoire dans la NCAA, et ce, à sa troisième saison dans le circuit. L’étudiante de Kent State a devancé sa plus proche rivale par cinq coups.