Le Journal de Quebec

Desrosiers s’est réappropri­é la cage de l’océanic

- Olivier Therriault Collaborat­ion spéciale

RIMOUSKI | En évitant à ses coéquipier­s de se retrouver dans les câbles contre les Olympiques, Philippe Desrosiers a regagné la confiance de l’état-major de l’océanic après avoir été écarté du jeu dès le premier match de la série contre les Tigres de Victoriavi­lle.

Si l’outaouais se déchire actuelleme­nt sur son attachemen­t aux Sénateurs et au Canadien, il ne faut pas oublier que le club junior du coin rentre à la maison à égalité, à 1-1, et profite maintenant de l’avantage de la patinoire dans l’affronteme­nt en quarts de finale le plus enlevant de la LHJMQ.

LE DÉRANGER

Revenu au sommet de son art, le gar- dien de 19 ans a évité la catastroph­e samedi en se dressant devant les dangereuse­s attaques des Olympiques. Même bousculé dans son demi-cercle en troisième période, l’espoir des Stars de Dallas n’a pas bronché au moment où la marmite semblait sur le point de sauter. Desrosiers devra à nouveau prévenir les coups pour les trois batailles qu’il devra livrer d’icià vendredi . Le troisième round de la série aura lieu ce soir au centre Robert-guertin de Gatineau.

«Lorsqu’on m’a retiré du but face aux Tigres, j’ai reçu une petite claque dans la face, mais je crois avoir été solide dans les deux rencontres de la fin de semaine. Je sais que le mot d’ordre est de me déranger. Dans ma zone de confort, je n’ai aucune difficulté à faire les arrêts, mais je peux avoir de la misère si on m’en sort. Ce ne sera pas facile à Gatineau. La foule est intimidant­e, il fait noir et il y a du bruit, mais nous devons être prêts à n’importe quoi», estime Desrosiers.

EXPLOSION À PRÉVOIR

Comme dans une véritable partie d’échecs, aucun adversaire ne laisse de marge de manoeuvre au camp ennemi sur la patinoire. Les Olympiques avancent merveilleu­sement bien leurs pions, si bien qu’ils ont neutralisé le trio d’alexis Loiseau, Anthony Deluca et Michaël Joly. Si Christophe­r Clapperton et Frédérik Gauthier ont sonné la charge jusqu’à maintenant pour les Rimouskois, l’entraîneur-chef Serge Beausoleil croit que ce n’est qu’une question de temps avant que son premier trio ne fasse des dommages.

«On a utilisé beaucoup mieux notre vitesse dans le deuxième match, et François Brassard a été solide sur plusieurs de nos avantages numériques. Les gars exploseron­t sous peu. Tu ne peux pas les contrôler tout le temps», indique le pilote de l’océanic.

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