Simon Gagné a foi en Claude Julien
L’ex-attaquant des Bruins étonné que Boston ne soit pas des séries éliminatoires
Quand Simon Gagné s’est joint aux Bruins de Boston l’été dernier, il voyait sa nouvelle équipe parmi les prétendants sérieux à la coupe Stanley. Quelques mois plus tard, loin de ses ex-coéquipiers, il peine à croire qu’ils sont en vacances.
«Quand j’ai rejoint cette équipe, c’est parce que je voulais une chance de tout gagner. Si les Bruins avaient fini septièmes ou huitièmes, ils auraient pu ensuite causer des surprises et être dangereux. En fin de saison, ils jouaient du hockey de séries et gagnaient de gros matchs importants. Le début de saison ordinaire a fait qu’ils ont manqué de temps à la fin.
«Je suis surpris, maison n’a pas été capables d’être constants une fois durant l’année . C’était souvent des pé-riodes de quatre ou cinq matchs gagnés suivis d’une série de défaites. Quand tu joues du hockey comme ça toute la sai- son, c’est dur de faire les séries», a opiné Gagné, rencontré hier avant qu’il ne saute sur la glace à Québec pour un entraînement.
IMPRESSIONNANT
Pour Gagné, qui a continué de suivre les Bruins même après avoir plié bagage pour être au chevet de son père, il ne fait aucun doute que ce serait une injustice si l’organisation devait montrer la porte à l’entraîneurchef Claude Julien.
Ce dernier a mené les siens en séries à ses sept premières saisons à la barre à Boston.
«Dans le monde du hockey, c’est toujours le chemin le plus facile de congédier le coach, mais personnellement, je ne vois pas pourquoi Claude devrait être blâmé.
« Il m’a vraiment impres-sionné dans sa façon de gérer les choses. Une bonne équipe qui connaît une mauvaise saison, ça arrive. Claude était là avant l’arrivée de Cam Neely, donc des fois ça peut jouer. Je n’ai été là qu’une demi-saison, mais pour moi, Claude est un entraîneur qui a gagné à tous les niveaux. Les blessures en début de saison et le départ chancelant de (Tuukka) Rask n’ont pas aidé», a-t-il indiqué.
LES NORDIQUES OU RIEN
Gagné continue pour sa part de s’entraîner, mais a clairement réaffirmé qu’il n’entend pas revenir au jeu, sauf dans le scénario où Québec retrouverait un club de la LNH dans les mois à venir.
«Je n’ai pas pris de décision à 100 %, mais pour moi, c’est certain que la famille va passer en premier. Je ne déménagerai pas mes enfants encore, je ne les changerai pas d’école une autre fois. Ils ont leurs amis. Mon petit gars a commencé à jouer au hockey ici. Nous sommes bien établis ici et je ne ferai pas subir ça une nouvelle fois à ma famille.
«Vu que je suis à Québec, une équipe ici, c’est la seule chose que j’accepterais. Je me tiens encore en forme et on verra, mais les chances sont très minimes. On ne sait jamais dans le hockey, donc je me garde une petite porte ouverte.»