Le Journal de Quebec

Un trait sur 2013

- Jean-françois Chaumont l Jfchaumont­jdm jean-francois.chaumont@quebecorme­dia.com

Le Canadien n’a pas peur de revivre le scénario de 2013. Au premier tour des séries, le CH avait trébuché en cinq matchs contre les Sénateurs d’ottawa. Les Carey Price, Max Pacioretty, Lars Eller, Brian Gionta et Brandon Prust avaient tous visité l’infirmerie au cours de cette série.

On dit toujours qu’on apprend à se relever après une défaite. En partant de ce bon vieux cliché, le CH devrait logiquemen­t conserver quelques leçons de ce reve r s contre l’ancienne équipe de Paul Maclean.

« C’est difficile de dire ce que nous avons appris de cette série, a dit le centre Tomas Plekanec. Les Sénateurs avaient une bonne équipe en 2013 et ils ont encore une bonne équipe en 2015. Il y a deux ans, nous avions joué de malchance avec plusieurs blessures à des joueurs importants.»

«Les Sénateurs forment l’une des meilleures équipes depuis plusieurs mois, a poursuivi Plekanec. Ils sont plus rapides qu’en 2013. Nous regardons dans notre direction. Si nous jouons comme nous le pouvons, nous obtiendron­s de bons résultats.»

Malgré une saison de 50 victoires et de 110 points, le CH n’a pas toujours la cote pour cette série, surtout en raison de la fin d’année magique des Sénateurs.

«C’est plus aux journalist­es de déterminer le favori, a lancé Plekanec. Pour moi, il n’y a pas de favori. Je me concentre uniquement sur notre système et notre façon de jouer. D’après mon expérience, je sais qu’il n’y a pas d’équipes faibles en séries. Nous avons déjà fini des saisons en 7e position ou 8e position et nous étions une équipe dangereuse.»

UN MAUVAIS SOUVENIR

Dans un autre coin du vestiaire , Lars Eller n’a pas beaucoup parlé de la série de 2013.

Dès le premier match, le Danois avait quitté la glace sur une civière après un coup à la tête du défenseur Eric Gryba.

«Que pouvons-nous retenir de cette série? Je ne sais pas trop. Pour ma part, je n’avais joué qu’un match et je n’en garde pas un très bon souvenir, a-t-il souligné.

«Je ne regarderai­s pas vraiment notre résultat d’il y a deux ans contre les Sénateurs. Je préfère penser à notre long parcours en séries l’an dernier. Je crois que nous avons appris bien plus de choses de notre aventure jusqu’en finale de l’est. Nous savons comment gagner en séries et nous en voulons encore plus.»

À l’instar de ses coéquipier­s et de son entraîneur, David Desharnais sait très bien que les Sénateurs seront des rivaux coriaces.

«Je m’attends à une série intense et physique, a affirmé le petit centre. Le sentiment de perdre au premier tour n’est jamais agréable. Tu ne veux pas recréer ce mauvais feeling. »

TESTER HAMMOND

Aux yeux de Desharnais, l’expérience devrait faire pencher la balance du côté de son vestiaire.

«Ça fait une différence en séries. Tu dois bien gérer la nervosité. Tu as parfois besoin de trois ou quatre matchs avant de mieux gérer l’ambiance des séries. Pour moi, c’est important.»

L’un des premiers objectifs du Canadien consistera à briser la confiance d ’ Andrew Hammond, l’une des plus belles histoires cette saison dans la LNH.

«C’est encore une jeune carrière pour lui et nous devrons le tester pour voir ce qu’il a dans le corps.»

« JE PRÉFÈRE PENSER À NOTRE LONG PARCOURS EN SÉRIES L’AN DERNIER »

– Lars Eller

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Dans le premier match de la série 2013, Lars Eller avait été mis hors de combat par un coup à la tête administré par le défenseur Eric Gryba.
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