Le Journal de Quebec

The Cat Empire aime surprendre le public

Le groupe s’amène à la salle Albert-rousseau

- Yves Leclerc l Yleclercjd­q

La formation australien­ne The Cat Empire adore le risque. Un plaisir qui prend forme chaque soir, lorsque le groupe monte et s’installe sur scène.

Le collectif de Melbourne en fera une autre démonstrat­ion demain, lors de son passage à la salle Albert-rousseau.

«L’aspect improvisat­ion est un ingrédient très important de notre musique. La spontanéit­é est l’essence de notre groupe», a laissé tomber le chanteur et trompettis­te Harry James Angus, lors d’un entretien téléphoniq­ue.

Lors qu’ils se retrouvent sur les planches, les musiciens essaient de donner naissance à des moments qui ne se sont jamais produits sur scène.

«On se regarde et on ne sait pas toujours ce qui va se passer et dans quelle direction ça va aller. C’est pour cette spontanéit­é et cette prise de risque, je crois, que les gens viennent nous voir. On n’aime pas se répéter et il faut trouver quelque chose qui va surprendre le public», a-t-il expliqué.

The Cat Empire ne compte plus ses visites au Québec. Le groupe a joué 20 fois au Métropolis de Montréal et cinq fois dans la Vieille Capitale.

«On a toujours eu un bon accueil au Québec. Je ne sais pas trop comment expliquer cela. C’est peut-être quelque chose de culturel. On a la réputation d’être un bon groupe en spectacle, mais 50 % de cette explicatio­n repose sur un public qui crée avec son énergie un espace où des choses peuvent se passer. Et c’est plus facile au Québec d’atteindre ces moments d’euphorie», a-t-il fait remarquer.

EN MODE EXPLORATOI­RE

The Cat Empire n’a pas sorti de nouvelles chansons depuis le disque Steal the Light, lancé en mai 2013.

«On travaille sur un nouvel album, mais c’est encore quelque chose de très préliminai­re. On explore et on va voir ce que ça va donner. Notre mission est d’essayer de saisir ce qui se passe sur scène et de transposer ça sur un album. Ce n’est pas facile à faire, mais ce qui se passe en ce moment est très intéressan­t et va peut-être nous permettre de faire notre meilleur album», a expliqué Harry James Angus.

The Cat Empire, q ui f us i o nne p l usieurs styles musicaux, s’est produit un peu partout sur la planète, mais n’a jamais donné de concert en Afrique du Sud. Ce qu’il fera à l’automne, à l’invitation du festival Rocking the Daisies.

«Les gens qui organisent cet événement ont constaté, à partir d’un algorithme informatiq­ue et mathématiq­ue qui compile les données que l’on retrouve sur les réseaux sociaux, que The Cat Empire pourrait fonctionne­r à cet endroit. Internet permet aujourd’hui beaucoup de choses. C’est un monde nouveau», a-t-il fait remarquer.

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Le collectif australien The Cat Empire, qui s’arrêtera demain à la salle AlbertRous­seau, n’aime pas se répéter. Il adore improviser et courir des risques afin de surprendre le public.
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