Josh Morrissey, la force tranquille
S’il possède un caractère nerveux ou anxieux, le défenseur Josh Morrissey le cache bien, autant sur la patinoire qu’en dehors.
Lors du dernier tournoi de la Coupe Memorial, devant les médias, il a répondu à chaque question avec calme, sur l e mê me ton posé. Chacune de ses réponses était réfléchie, bien structurée et pertinente.
Sur la patinoire, le défenseur des Rockets de Ke-lowna a de nou-veau impressionné par son calme et son ai s ance avec la rondelle . Rarement–voire jamais– , il a semblé dépassé par les événements. « J’essaie d’être calme avec la rondelle. Ça vient avec le t e mps. Quand j ’ ava i s 1 6 an s , je n’étais peut-être pas aussi calme avec la rondelle que je le suis en ce moment. Ça semble être un trait de caractère que j’ai toujours eu. J’aime faire de bonnes passes et préparer des jeux.»
Morrissey a connu une dernière année ponctuée de succès. Après avoir fait partie des dernières coupes des Jets de Winnipeg, il est retourné avec les Raiders de Prince Albert avant d’aller remporter l’or avec Équipe Canada Junior. À son retour, il a été cédé aux Rockets, avec qui il a remporté le championnat de la Ligue de l’ouest.
UN QUART-ARRIÈRE
Il a assurément disputé sa dernière saison junior en carrière . L’an prochain, à 20 ans, il jouera à tout le moins dans la Ligue américaine, mais se battra probablement pour un poste régulier à Winnipeg.
Défenseur à caractère offensif, il se distingue par sa vision du jeu. Digne d’un quart-arrière, comme l’a décrit son entraîneur, Dan Lambert.
«J’aime être derrière et voir le jeu se développer, et pouvoir disséquer la défensive adverse, comme le fait un quart-arrière au football, ava nc e Morrissey. Les Peyton Manning ou Tom Brady de c e monde semblent toujours trouver la faille dans la défensive adverse. C’est différent au hockey, mais j’essaie de faire la même chose.»
COMME DUNCAN KEITH
S’il avait à choisir un joueur à qui ressembler, il choisirait Duncan Keith.
«Lorsque tu es un défenseur offensif, on t’étiquette comme un joueur à haut risque. Je regarde les séries de la LNH tous les soirs et j’adore voir jouer Duncan Keith. Il a réussi trois passes l’autre soir, sans prendre un quelconque risque. Il fait toujours le jeu intelligent et il crée des choses.»