Getzlaf et Perry ont échoué
Ryan Getzlaf et Corey Perry avaient l’occasion d’oublier et surtout de faire oublier leur contre-performance de mercredi dernier à Chicago, alors que les Ducks d’anaheim, avec une victoire, auraient atteint la grande finale de la Coupe Stanley.
Mais ils ont échoué. Ils avaient également fait chou blanc, l’an dernier, contre les Kings de Los Angeles.
Ils avaient aussi raté un i mportant rendez-vous en 2013 contre les Red Wings de Detroit.
Va-t-on maintenant leur coller une réputation aussi peu enviable que celle qui accompagne Joe Thornton et Patrick Marleau, deux joueurs étoiles incapables d’ élever leur jeu d’un cran dans les moments les plus intenses?
Ils ont un exploit en leur faveur. Getzlaf et Perry ont gagné la coupe Stanley en 2007. Mais est-ce suffisant? Pour les décideurs des Ducks, la réponse est non.
Samedi soir, les vrais leaders ont pris la scène d’assaut.
TRIO INFERNAL
Jo n at ha n Toews a sonné la charge . Patrick Kane a dérangé les Ducks pendant toute la soirée. Et Duncan Keith a confirmé son statut de meilleur défenseur de la Ligue nationale . Avec un salaire 5,5 millions $ inscrit dans la masse salariale, il doit faire rêver les autres directeurs généraux de la ligue. Getzlaf et Perry? Ils ont obtenu un point chacun lors des deux derniers matchs. Ils ont été sur la patinoire pour cinq buts des Blackhawks. Ils n’ont guère menacé le gardien Corey Crawford, avec comme résultat que les Ducks ont rangé leur équipement jusqu’à l’an prochain.
La série, elle s’est jouée au plan du leadership et des actions prises par les joueurs étoiles. Toews, Kane et Keith ont été dominants. Getzlaf, Perry et Kesler ont été décevants.
Le résultat des trois derniers printemps a de quoi plonger Bob Murray, le directeur général des Ducks, dans la plus grande inquiétude. Surtout qu’il versera à partir de l’an prochain près de 17 millions $ en salaires à Getzlaf et à Perry.
SÉRIE CAPTIVANTE
Donc, le Lightning de Tampa Bay et les Blackhawks de Chicago sont en finale. Un duel captivant en perspective. Des joueurs de haut niveau s’affronteront; une distribution de patineurs à faire rêver.
Toews, Kane, Marian Hossa, Patrick Sharp , Brandon Saad, Keith , Brent Seabrook, Niklas Hjalmarsson…
Steven Stamkos, Tyler Johnson, Victor Hedman, Ondrej Palat, Nikita Kucherov, Anton Stralman… À vos marques… Un affrontement qui remet en perspective les résultats de la saison régulière. On entend de plus en plus les directeurs généraux – et Marc Bergevin appuie fortement cette théorie – dire que l’important est avant tout obtenir une qualification aux séries éliminatoires, au bout du compte, c’est d’avoir l’opportunité de participer à un long parcours d’une possibilité de 28 matchs.
Les Blackhawks ont terminé derrière les Prédateurs de Nashville et les Blues de St.louis dans la division centrale.
Le Lightning a éliminé le Canadien, pr e mier au classement de la division Atlantique, les Rangers, pr e miers au classement de l’association de l’est.
Les deux organisations sont à quatre victoires de l’objectif.
Ce sera l’expérience des Blackhawks versus la jeunesse du Lightning. Neuf joueurs des Blackhawks ont disputé plus de 100 matchs éliminatoires au cours de leur carrière. Ils possèdent une défense coriace et surt out polyvalente, el le contribue largement au succès de l’attaque.
LES JEUNES DU LIGHTNING
La forced u Lightning repose sur l’excellence de joueurs de 25 ans et moins.
Les deux équipes se tournent vers deux gardiens qui n’ont pas encore obtenu leur carte de membre du club élite des meilleurs gardiens de la ligue. Et peut-être auront-ils du mal à obtenir un tel statut.
Par contre , Ben Bishop et Cor ey Crawford ont réussi à s’illustrer dans l’adversité… dans les moments opportuns.
Crawford a gagné ses deux derniers matchs alors que son équipe faisait face à l’élimination alors que Bishop a battu Henrik Lundqvist dans le match le plus important de la série entre le Lightning et les Rangers.
Je risque: les Blackhawks, que j’avais choisis en début des séries éliminatoires pour gagner la coupe Stanley, donc, les Blackhawks en six…