Une Classique pour Jean-yves Labonté
L’ancien directeur d’équipe aura désormais une course à son nom sur la Rive-sud
Celui que l’on surnomme le «parrain» du vélo, Jean-yves Labonté, aura droit à une course lui rendant hommage, le 11 juillet prochain, à Lévis, et c’est son dauphin lui-même qui est l’instigateur de ce nouveau rendez-vous qui réunira la crème des cyclistes de la province.
Il a fallu à peine un mois à Philippe Labrecque, épaulé par son mentor qui en est à ses derniers «miles» en raison d’incurables problèmes rénaux, pour attacher tous les fils et officialiser la Classique Jean-yves Labonté à laquelle il est déjà assuré qu’antoine Duchesne et Hugo Houle participeront en plus d’agir comme ambassadeurs.
«Louis Barbeau [le directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes] m’a demandé d’organiser une course et la ville de Lévis, avec Michel Gagné [directeur du service des sports], a été très sympathique et Louis a ensuite eu l’idée de la nommer en l’honneur de Jean-yves, raconte le jeune homme de 19 ans qui enfourchait encore son vélo en compétition jusqu’à tout récemment sous la férule de M. Labonté.
NOUVELLE GÉNÉRATION
Tantôt connu pour ses efforts en tant que directeur d’équipe qui a contribué à lancer la carrière de cyclistes de renom, tantôt pour sa facilité d’organiser des courses, Jean-yves Labonté voit en Labrecque un successeur idéal.
«Philippe, il est très intelligent et c’est un jeune dynamique, souligne l’homme de 77 ans, qui avait l’air de tout sauf malade. Ça me rassure (de le voir aller). Je suis très honoré que ça porte mon nom, sur tout que c ’ està Lévis, là où j’ai amené beaucoup de cyclistes dans mes courses ici.»
Philippe Labrecque aimerait que cette nouvelle étape interprovinciale revienne annuellement au calendrier de la FQSC. Le natif de Thetford Mines a des ambitions bien claires pour la suite.
«Je veux prendre la relève à JeanYves dans l’organisation de courses, il faut au moins quelqu’un, lance le futur étudiant de Mcgill en économie. Il y a beaucoup moins de gens qui en organisent qu’avant, car la logistique est devenue complexe. C’est un bon projet et c’est en voyant des courses que ça donne la piqûre de faire du vélo.»
UN BÂTISSEUR
Pour le grand patron de la FQSC, il était incontournable qu’une épreuve soit associée à ce pilier du cyclisme au Québec. De son vivant.
«C’est une façon de rendre hommage à un des grands bâtisseurs de l’histoire du cyclisme sur route au Québec, a mentionné Louis Barbeau. Il était tout à fait approprié de nommer enfin une course en son nom.»