Le Journal de Quebec

Persévéran­ce payante

Vincent Levitt a trimé pendant 5 ans avant d’obtenir son premier départ

- RICHARD BOUTIN

À sa cinquième saison, Vincent Levitt a finalement vécu la frénésie d’un match d’ouverture comme partant, samedi soir au PEPS.

Quoi de mieux qu’un duel au sommet entre le Rouge et Or de l’université Laval et les Carabins de l’université de Montréal pour vivre son baptême?

«On dit toujours que la persévéran­ce finit par payer et c’est bien vrai, a exprimé le centre du Rouge et Or. Il n’y a jamais eu de doute sur mes intentions de revenir pour une dernière saison terminer ce que j’avais commencé.»

«Ça fait vraiment longtemps que j’attendais ce moment et je voulais en profiter, a-t-il ajouté. Je voulais être à la hauteur de la confiance des entraîneur­s. Ça fait du bien de jouer comme partant. C’est la première fois depuis 2013 que je jouais un match au complet. J’étais nerveux, mais il s’agissait d’un bon stress.»

Le Rouge et Or avait décidé de présenter les partants de l’offensive. «Au moment de ma présentati­on, j’ai regardé le tableau indicateur pour voir de quoi j’avais l’air, a-t-il raconté. J’étais fier de vivre ce premier match d’ouverture comme partant, surtout que toute ma famille était présente dans les gradins. Ce fut une victoire d’équipe où les gars ont montré du caractère.»

CRI DE RALLIEMENT

Levitt aurait aussi aimé faire son entrée entouré de tous ses coéquipier­s.

«D’un autre côté, j’aurais aimé qu’on rentre toute l’équipe ensemble, a souligné le produit des Cheetahs de Vanier. Cette année, notre cri de ralliement est: “We Fense” au lieu des traditionn­els “Defense” et “Offense”. C’est comme ça depuis le début de l’été et c’est de cette façon qu’on bâtit une équipe championne.»

«Notre préparatio­n était bonne et il faut s’assurer de traiter chaque partie comme s’il s’agissait de la plus importante, et non pas seulement les parties contre Montréal. Malgré le départ de joueurs importants en défensive, Montréal est encore solide en défensive», a ajouté Levitt.

« COMME MON DERNIER »

Après avoir livré une chaude lutte au camp d’entraîneme­nt pour mériter le poste de partant, Levitt veut profiter de sa dernière saison.

«C’est cliché, mais je veux jouer chaque match comme s’il s’agissait du dernier. Mon travail a porté fruit, mais il n’y a rien d’acquis. Comme seuls joueurs de cinquième année en offensive, avec Maxime Boutin, on veut donner l’exemple. Je veux tenter d’être un leader.»

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Vincent Levitt (65) à l’oeuvre contre les Carabins, samedi.

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