Une utilisation « facile à encadrer », assure un prof
Quand le chariot de ipad est utilisé par une autre classe, l’enseignant Sylvain Bérubé n’hésite pas à demander à ses élèves d’utiliser «les autres appareils qui existent dans leurs poches» pour faire des recherches sur internet.
M. Bérubé enseigne le français en première secondaire à l’école de Rochebelle, à Sainte-foy. Depuis déjà plusieurs années, les ipod, tablettes et cellulaires sont bien présents dans sa classe.
«On peut faire plein de choses, dont les recherches sur internet bien sûr. On peut aussi visionner différentes capsules d’information dans le cadre d’un travail», explique-t-il.
L’enseignant estime qu’environ la moitié de ses élèves possèdent un téléphone portable et la majorité, un ipod. Pour ne pas pénaliser ceux qui n’en ont pas, M. Bérubé a recours au travail en équipe.
FACILE À ENCADRER
L’utilisation du cellulaire en classe n’est pas difficile à encadrer, assure-t-il. Des élèves qui veulent l’utiliser ont même pris l’habitude de demander la permission avant de le faire.
«C’est déjà arrivé que des élèves niaisent avec leur appareil, mais c’est assez facile à encadrer quand même, quitte à l’interdire momentanément pour quelqu’un qui ne l’utilise pas correctement.»
M. Bérubé reconnaît toutefois que l’utilisation de ces appareils électroniques peut être une source de distraction pour les élèves en grande difficulté, qui vont alors être moins productifs que d’autres. «Mais ça reste une minorité», assure-t-il.
Pour l’enseignant, le recours aux cellulaires, ipod et tablettes en classe sert avant tout à motiver ses élèves. «Si on a un élève qui est motivé, on va arriver à le garder à l’école et l’amener à en savoir plus. C’est mon but premier.»