Le Journal de Quebec

Lise Thériault endosse les conditions avantageus­es de la commissair­e

- CHARLES LECAVALIER

Lise Thériault endosse les conditions de travail avantageus­es de la présidente de la Commission des libération­s conditionn­elles, qui se fait payer un logement à Montréal et l’hôtel à Québec.

«Moi, je trouve que c’est justifié puisque les demandes de libération­s conditionn­elles se font surtout à Montréal», a lancé la ministre de la Sécurité publique, hier, à l’assemblée nationale.

Le Journal rapportait hier que l’ancienne ministre libérale Françoise Gauthier, nommée à la tête de la commission au mois d’août par le gouverneme­nt Couillard, reçoit une allocation mensuelle de 1200 $ pour un appartemen­t de fonction à Montréal puisque sa résidence officielle est au Saguenay. Le siège social de l’organisme se trouve pourtant à Québec et l’état devra lui rembourser l’hôtel et le transport lorsqu’elle se rend dans la capitale nationale.

Travail fait à Montréal

Cette situation «a été négociée avec le secrétaria­t du conseil exécutif et les emplois supérieurs», a admis la ministre. Mmegauthie­r a été nommée présidente de la Régie des marchés agricoles en 2014. Elle bénéficiai­t alors de la prime au logement et était basée dans la métropole. Elle a conservé cet acquis même si le quartier général de la Commission est à Québec.

«Ce qu’il faut comprendre pour commencer, c’est que pour les demandes de libération­s conditionn­elles, les deux tiers du travail se font à Montréal», a expliqué Mme Thériault. Et même si les tâches de Mme Gauthier sont administra­tives, elle pourra toujours utiliser la vidéoconfé­rence pour s’entretenir avec ses employés de Québec, a ajouté son attachée de presse lors d’un entretien avec Le Journal. Selon la ministre Thériault, «ce n’est pas la première fois qu’un président d’organisme ou des hauts dirigeants de l’état sont basés à Montréal parce que le lot d’activité» y est supérieur. Elle croit d’ailleurs que «ça coûte moins cher comme ça».

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La ministre Lise Thériault affirme que « les demandes de libération­s conditionn­elles se font surtout à Montréal ».

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