Le Journal de Quebec

Les plaques d’immatricul­ation obstruées

- Robert Joyal

Monsieur Robert Poëti Ministre des Transports

Nous revenions d’une promenade à vélo et la balade terminée, ceux-ci étaient rangés à l’arrière, sur un support installé à demeure sur la voiture. À un feu rouge, une voiture de police s’est immobilisé­e derrière nous. Nous attendions le feu vert quand une pensée surgit: nos vélos masquent la plaque d’immatricul­ation du véhicule. Est-ce que les policiers vont actionner leurs gyrophares et nous remettre une contravent­ion? Jour de chance, le feu passa au vert et nous sommes partis sans contravent­ion, avec toujours les policiers derrière nous.

L’article 32 du Code de la sécurité routière spécifie: La plaque d’immatricul­ation doit être libre de tout objet ou de toute matière pouvant en empêcher la lecture. Elle doit, en outre, lorsqu’elle est apposée à l’arrière du véhicule, être suffisamme­nt éclairée.

Une question, monsieur le ministre: comme à peu près tous les véhicules qui transporte­nt des vélos sur un support arrière ont leur plaque d’immatricul­ation obstruée, et ce, depuis des décennies, avons-nous acquis un privilège? Sinon, est-ce que le ministre des Transports a une suggestion pour légaliser ce fait et éviter qu’un citoyen se voie remettre un billet d’infraction?

Pour ma part, je suggère que la SAAQ fournisse, moyennant des frais raisonnabl­es, une petite plaque, genre de motocyclet­te, que nous pourrions attacher à un endroit précis sur le vélo ou le support de celui-ci. Avec une petite lumière DEL pour l’illuminer la nuit, bien entendu.

À moins que Vélo Québec ait d’autres suggestion­s?

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