Une oeuvre unique sur le parvis de l’hôtel de ville
Le médaillon de bronze de 3 mètres marquera les 30 ans du Vieux-québec au patrimoine de L’UNESCO
Le parvis de l’hôtel de ville sera bientôt agrémenté d’un immense médaillon de bronze, la plus imposante pièce du genre au Québec, pour marquer l’appartenance du Vieux-québec au patrimoine mondial de L’UNESCO.
La pièce conçue à l’interne à la Ville de Québec est si grande, avec ses trois mètres de diamètre, qu’elle n’a pas pu être coulée dans une fonderie québécoise, aucune n’étant équipée pour la produire. La Ville a donc fait appel à une usine américaine, la fonderie Matthews de Pittsburgh. Le coût est de 65 000 $.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, la ministre de la Culture, Hélène David, ainsi que la vice-présidente du comité exécutif, Julie Lemieux, ont présenté hier une copie grandeur nature de l’imposant médaillon qui sera couché sur le parvis de l’hôtel de ville vers la fin octobre.
On veut ainsi marquer les 30 ans d’appartenance du Vieux-québec au patrimoine mondial de L’UNESCO.
PIÈCE MAÎTRESSE
«Le médaillon sera la pièce maîtresse du parvis de l’hôtel de ville, a com- menté le maire. Il s’imposera par sa dimension et son contenu.»
Il sera aussi la plus grande pièce en bronze installée à l’extérieur au Québec. L’oeuvre unique présente une interprétation historique du développement du Vieux-québec.
«Cet événement est l’occasion de s’attarder au grand honneur qu’a fait L’UNESCO à Québec», a souligné la ministre David, qui rappelle que le gouvernement provincial a aussi accordé sa protection au quartier en 1963.
On veut souligner l’importance du patrimoine bâti au Québec, a ajouté la conseillère Lemieux. «Il ajoute un aspect majestueux et historique aux jardins de l’hôtel de ville.»
DES JARDINS APPRÉCIÉS
Les travaux de réfection des jardins sont presque terminés, mais il reste encore la partie nord à compléter.
Le maire s’est réjoui du succès de l’endroit auprès de la population. «J’ai beaucoup de plaisir à voir les gens s’approprier les jardins.»
Les enfants s’en donnent à coeur joie dans les fontaines, et toutes les chaises et tables composant le mobilier urbain sont encore en place, même si elles ne sont pas attachées. Un grand signe du respect que portent les citoyens à leur quartier, ont soutenu les politiciens.