Éliminer les bagarreurs
Avec sa nouvelle politique sur les bagarres, la LHJMQ ne souhaite pas nécessairement rayer complètement de la carte les bagarres dans le hockey, mais plutôt s’assurer que la Ligue se départisse des quelques joueurs qui font des bagarres leur principal atout.
Cette saison, un joueur qui en sera à son dixième combat sera automatiquement suspendu pendant cinq rencontres. Chaque combat supplémentaire lui vaudra également une période de réflexion de cinq matchs. Et le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, soutient que cette nouvelle politique s’adresse à un groupe restreint puisque 55 % des joueurs de la LHJMQ n’ont jamais jeté les gants en 2014-2015, tandis que 71 % des hockeyeurs de la ligue ont engagé le combat à trois reprises ou moins.
UN MESSAGE À PASSER
«On vise un nombre restreint de joueurs à qui on veut faire réaliser l’impact que (ce règlement) va avoir sur eux. On ne s’attend pas à une augmentation des bagarres, bien au contraire, on s’attend à ce que nos directeurs généraux et entraîneurs passent le message au nombre restreint de joueurs qui ont pris part à un nombre de bagarres inapproprié.»
L’an dernier, treize joueurs de la LHJMQ ont dépassé le nombre de dix bagarres. Reid Halabi (25) a terminé avec le plus de combats dans le circuit, selon le site Hockeyfights.com. Il ne sera toutefois pas de retour dans la LHJMQ cette année.
La LHJMQ a également annoncé certains changements à son livre de règlements cette année. La Ligue sera plus sévère face aux joueurs qui amplifient les gestes ou tombent délibérément et agrandira le trapèze derrière les filets, laissant plus de marge de manoeuvre aux gardiens, entre autres. Le format de prolongation à trois contre trois a également été confirmé.