Lettre au ministre Pierre Paradis
Monsieur Paradis, je voudrais savoir sur quelle planète vous vivez? Dormez-vous sur votre fauteuil comme certains sénateurs? Vous avez déposé le Projet de Loi 54, en disant que le Québec allait devenir l’endroit au Canada le plus sévère en matière de maltraitance envers les animaux. Il y a quelques semaines, un sondage mettait au contraire en lumière que le Québec était la province qui occupait la première place pour la cruauté de ses habitants envers ses animaux. Pas un mois ne se passe d’ailleurs sans qu’on ne fasse état dans les journaux des horreurs que certains font subir, soit aux animaux domestiques, aux animaux d’élevage ou encore malheureusement aux animaux de boucherie.
Excusez-moi Monsieur le Ministre, mais pourquoi avoir déposé votre projet de loi juste avant les vacances? Pour ne pas avoir à agir rapidement et ainsi permettre que pendant vos longs quatre ou cinq mois de vacances payées sur le dos des contribuables, on puisse attenter à la vie des animaux sans que personne ne s’en préoccupe puisque les bureaux du gouvernement sont fermés? Vous avez déposé ce projet de loi pour pouvoir vous péter les bretelles et nous dire ensuite de ne pas trop vous en demander quand même.
Rod Vienneau
Si le ministre de l’agriculture, des Pêcheries et de l’alimentation Pierre Paradis n’avait rien fait, je comprendrais que vous vous en preniez à son incurie. D’autant plus, vu la mauvaise attitude des citoyens québécois envers leurs animaux domestiques, entre autres. Mais alors qu’il prend une initiative intéressante, je trouve désolant que vous l’accusiez de la présenter au mauvais moment par exprès et avec l’intention cachée de laisser se perpétuer les maltraitances envers les animaux. Ce projet de Loi me semble un pas important dans la bonne voie, d’autant plus qu’il aura des dents avec les pénalités qui seront imposées aux récalcitrants. Je vous souligne également que c’est une fausseté de dire que les ministres ont quatre à cinq mois de vacances, car lorsqu’ils ne siègent pas ils travaillent quand même.
Quand la sécurité des clients n’est pas assurée
Je me demande comment il se fait qu’on ne puisse pas assurer la sécurité des clients dans tous les YMCA? Voici que pour la cinquième fois en deux ans, je me suis fait voler directement dans mon casier fermé à clé. Les deux derniers cadenas étaient des cadenas à numéros, et je me suis fait dire qu’il n’y avait rien de plus facile que de découvrir quels sont les numéros d’un cadenas en faisant tourner lentement la roulette.
Jamais je n’ai vu quelqu’un me surveiller d’assez près pour apercevoir les chiffres de ma combinaison secrète pendant que je les inscrivais sur le cadenas. J’en déduis donc que le personnel qui connaît toutes mes allées et venues dans ce lieu, peut avoir tout le temps voulu pour effectuer cette opération pendant que je m’entraîne. À chaque fois je me suis fait voler mon argent, ma carte de crédit, des billets de loterie ainsi que ma carte OPUS. Lors des deux derniers vols, ma carte de crédit a été utilisée pour acheter de la nourriture.
Pas besoin de vous dire que cette fois j’ai acheté un cadenas à clé, que j’ai décidé de laisser mon portefeuille chez-moi et de mettre ma carte OPUS et mes clés de logement dans un sac que je garder au cou pendant que je m’entraîne. Je ne sais pas si le staff voulait m’enseigner comment faire de l’argent rapidement en agissant de la sorte, mais cette fois ça ne marche plus.
Jean-paul, HochelagaMaisonneuve
Ce genre d’incident n’est jamais drôle je l’avoue. À la décharge du YMCA cependant, je vous signale qu’il est toujours écrit de ne rien laisser qui ait de la valeur dans les casiers, car la direction se décharge de toute responsabilité en cas de vol. C’est pareil d’ailleurs dans tous les gymnases et les lieux d’entraînement.