Maman je veux mon bonbon sinon je m’en vais

Il semble que pour certains députés, obtenir la confiance de ses électeurs ne leur suffise pas. Ils oublient vite que leurs commettants les ont élus, non pas comme ministre, mais bel et bien comme LEUR représentant. La «récompense» ultime d’être ministre ou non est octroyée par le PM. Lui seul pourra décider si un député mérite ce «bonbon ou non».

Évidemment l’aspirant ministre tentera d’influencer le grand patron afin qu’il voie en lui le potentiel ministre. Si le charme n’opère pas? Aucun problème. On se cherche un boulot pendant qu’on est toujours député, on démissionne sans fracas en invoquant des raisons personnelles et on encaisse (évidemment) la généreuse indemnité de départ au passage.

Dutil est donc le quatrième élu à quitter le navire du capitaine Couillard. Ces quatre personnes ont-elles quitté parce qu’elles n’ont pas obtenu la confiance du PM pour diriger un ministère? Probablement.

En fin de compte, ce sera encore nous les Con-tribuables qui en paieront la note. Quatre élections partielles et autant de généreuses primes dites de relocalisation. Je crois que l’élite politique devrait revoir ses façons de faire et discuter de l’octroi des postes de ministres avant même la tenue du scrutin.

Ainsi les appelés pourraient se présenter et les autres pourraient tirer leur révérence avant qu’ils nous coûtent une fortune.

Jean Bottari