Le Journal de Quebec

Prison pour l’agression d’une ado et de son chien

- ELIANE THIBAULT Collaborat­ion spéciale

DRUMMONDVI­LLE | Un désaxé sexuel qui a notamment eu des relations avec une adolescent­e de 12 ans et son chien vient d’être condamné à 6 ans et demi de prison.

Le Drummondvi­llois John Blanchette a admis avoir agressé une adolescent­e à plusieurs reprises alors qu’elle était âgée de 12 à 16 ans. Il a aussi admis avoir eu des relations sexuelles avec son chien, un doberman nommé Princesse.

Il s’est aussi déclaré coupable d’avoir produit et possédé du matériel de pornograph­ie juvénile. Message clair «En tant que société, nous ne pouvons tolérer aucune forme d’abus envers les enfants. Avec cette sentence, il faut que la communauté sache que l’on dénonce ce genre de comporteme­nt», a indiqué la juge Marie-josée Ménard.

Celle-ci s’est rangée aux arguments de la Couronne, représenté­e par Me Magalie Bernier. Quant à la défense, l’avocat de l’accusé, Me Jean-claude Lagacé, réclamait une peine globale de cinq ans.

L’homme devra fournir un échantillo­n D’ADN et sera inscrit à vie au registre des délinquant­s sexuels.

Puisqu’il a passé les huit derniers mois en détention préventive, John Blanchette restera en prison pour encore cinq années de demi.

«Si on se met à la place de M. Blanchette, on peut qualifier cette sentence de sévère, mais juste», a déclaré Me Lagacé à la sortie du tribunal.

Un dossier de voyeurisme demeure en suspens jusqu’au 13 octobre prochain. Si l’homme est reconnu coupable, une peine de six mois s’ajoutera à celle déjà annoncée. Tolérance zéro Des circonstan­ces atténuante­s mentionnan­t que John Blanchette a plaidé coupable, qu’il a été agressé durant son enfance et qu’il n’a aucun antécédent judiciaire, la juge n’aura retenu que le dernier. Avec sa sentence, elle souhaite envoyer un message clair.

Un rapport présentent­iel divulgué à la cour stipule que l’accusé démontre une forme de déni concernant les événements survenus et qu’il tend à se déresponsa­biliser.

Autant les avocats du ministère public que de la défense mentionnen­t n’avoir jamais vu un cas de cette nature durant leur carrière.

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john blanchette­Coupable

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