Le Journal de Quebec

Demandes de recours collectifs au Québec

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AGENCE QMI | Après la demande de recours collectif contre Volkswagen Canada organisée par le réseau de cabinets canadiens Merchant Law Group, deux cabinets montréalai­s ont déposé hier à la Cour supérieure des demandes de recours collectif en bonne et due forme.

La demande signée par le cabinet montréalai­s Belleau Lapointe vise non seulement Volkswagen Canada, mais aussi Volkswagen Group of America (aux ÉtatsUnis), Volkswagen AG (en Allemagne), Audi Canada et Audi of America.

À la suite du scandale du logiciel faussant les résultats des tests antipollut­ion dans les véhicules de VW, les avocats de Belleau Lapointe demandent l’autorisati­on de représente­r toute personne qui a loué ou acheté au Québec l’un des véhicules au diesel suivant: -Volkswagen Jetta, modèles 2009 à 2015 -Volkswagen Jetta Sportwagon, modèles 2009 à 2014

-Volkswagen Beetle et Beetle décapotabl­e, 2012 à 2015 -Volkswagen Golf, 2010 à 2015 -Volkswagen Golf Sportwagon, modèle 2015 -Volkswagen Passat, 2012 à 2015 -Audi A3, 2010 à 2015. Cette demande de recours collectif réclame 5000 $ par client. Le requérant, soit la personne qui représente­ra devant la Cour supérieure tous les clients de Volkswagen et Audi, se nomme François Grondin, de Sherbrooke.

UNE AUTRE

Une autre demande de recours collectif, déposée hier par le cabinet Kugler Kandestin, cible Volkswagen au Canada et en Allemagne.

Tous les individus qui ont acheté ou loué au Québec une Jetta (modèles 2009 à 2015), Golf (2009-2015), Golf Sportwagon (2009-2015), Beetle (2009-2015), Passat (2012-2013) ou Audi A3 (2009-2015) seront représenté­s par le requérant Sylvain Juneau, de Repentigny.

La demande réclame 10 000 $ par consommate­ur et des dommages punitifs de 20 millions $.

Selon l’office de la protection du consommate­ur, les consommate­urs peuvent se joindre à ces demandes plutôt que d’entreprend­re des procédures individuel­les en Cour des petites créances.

Dans le dernier cas, «ça peut s’avérer une cause complexe et la preuve peut être difficile à établir pour un profane», a souligné Charles Tanguay, porte-parole de l’office.

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