Le Journal de Quebec

Les blessures ont fait mal en fin de saison

Le gérant Patrick Scalabrini est convaincu que son équipe aurait pu se rendre loin

- CHARLES-ANTOINE GAGNON

Le gérant des Capitales de Québec, Patrick Scalabrini, est convaincu que son équipe aurait pu se rendre jusqu’au bout cette saison si elle n’avait pas été affectée par de nombreuses blessures au moment d’entamer les séries éliminatoi­res.

Une semaine jour pour jour après l’éliminatio­n des siens subie contre les Jackals du New Jersey en demi-finale de la Ligue Can-am, il est revenu sur la fin de saison qui lui a laissé un goût amer.

«On se dit tout le temps: je veux entrer en séries en santé et avec un certain momemtum. Et, à cause des blessures, on n’avait pas de momentum. En fin de compte, il n’y a pas grand-chose que l’on aurait pu faire différemme­nt», a-t-il analysé au terme d’une activité des partenaire­s tenue mardi matin au Stade municipal.

Il estime donc que l’histoire aurait très bien pu se terminer d’une autre façon : «De ravoir la même équipe l’an prochain, on aurait une maudite bonne chance de remporter le championna­t si les astres s’alignaient et que l’on était capables de rester en santé.»

CHANGEMENT­S À VENIR

Scalabrini est toutefois conscient qu’il ne pourra pas ramener tous ses joueurs à Québec l’an prochain. Les équipes du circuit sont entre autres limitées à un nombre de quatre joueurs au statut de vétérans. Or, dans cette catégorie, les Capitales comptent déjà sur les lanceurs Karl Gélinas et Deryk Hooker, ainsi que Jonathan Malo et Josué Peley. S’ils devaient être de retour, Kalian Sams et Joash Brodin passeraien­t aussi dans cette catégorie.

Il y a également la situation des joueurs cubains qui entrera en ligne de compte. Cette saison, le joueur d’avant-champ Yordan Manduley a été en uniforme presque tous les jours, mais ses compatriot­es Alexei Bell, Yuniesky Gurriel et Ismel Jimenez ont tous subi une blessure.

GURRIEL DANS LES PLANS

«Yuni (champion frappeur dans la Ligue Can-am), c’est le gars qu’on va essayer de ramener le plus. On sait que lui n’est pas capable de jouer tous les jours. C’est doublement important, si on amène un autre joueur de position, qu’il soit capable de le faire», a avoué le gérant.

«Il est un petit peu tôt pour dire dans quelle direction je m’en vais, a ajouté Scalabrini. Mais, ce qui a manqué, ce sont des lanceurs partants. En séries, on a joué cinq matchs. Il n’y a pas un lanceur qui m’a donné six manches. C’est ce sur quoi je vais travailler le plus fort.»

 ??  ?? Yuniesky Gurriel a remporté le 7 septembre dernier le championna­t des frappeurs de la Ligue Can-am à sa première saison complète en Amérique du Nord. Gurriel est ici entouré par le gérant Patrick Scalabrini et le président Michel Laplante.
Yuniesky Gurriel a remporté le 7 septembre dernier le championna­t des frappeurs de la Ligue Can-am à sa première saison complète en Amérique du Nord. Gurriel est ici entouré par le gérant Patrick Scalabrini et le président Michel Laplante.

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