Le Journal de Quebec

Simon Desbiens écope de deux parties de suspension

Le joueur du Drakkar a infligé une commotion cérébrale à Samuel Beck samedi

- SANDRO CÉLANT Collaborat­ion spéciale

BAIE-COMEAU | La LHJMQ a finalement tranché dans le dossier de Simon Desbiens, du Drakkar de Baie-comeau, qui a écopé d’une suspension de deux parties pour sa mise en échec à l’endroit de Samuel Beck, de l’océanic de Rimouski.

Les dirigeants du circuit Courteau ont fait connaître leur sentence, hier, en punissant le geste du numéro 24 du Drakkar lors du fameux match arrêté et reporté de samedi dernier.

Victime de la mise en échec, la recrue de l’océanic a été ébranlée sur le coup, s’est relevée pour se diriger au banc des siens. Une fois rendu au banc, le numéro 44 a été victime d’un malaise et s’est ef- fondré avant d’obtenir les soins appropriés. L’attaquant de 16 ans a subi une commotion cérébrale.

SITUATION EXCEPTIONN­ELLE

Sur la séquence, le coup de Desbiens semblait l’égal, car les officiels Jonathan Alarie et Jonathan Trudel n’ont pas appelé de punition sur le jeu. Une fois le match suspendu, les deux arbitres sont retournés visionner la séquence en question sans toutefois changer leur position.

«Cela devient de plus en plus compliqué pour les joueurs et pour le travail des arbitres. Il y a plusieurs façons d’analyser un geste et il faudra vraiment trouver la bonne manière pour enseigner la mise en échec», a commenté le directeur gérant du Drakkar, Steve Ahern.

Tout en respectant la décision prise par le préfet de discipline Raymond Bolduc, présent sur les lieux, le dirigeant nord-côtier avoue que les règlements sont devenus de plus en plus difficiles à interpréte­r.

«C’est vrai qu’on fait souvent référence à la notion de l’angle mort (blind side) pour punir le coup, mais ce n’est pas toujours évident. Dans le cas de Beck (Samuel), la situation est devenue exceptionn­elle avec tout ce qui s’est passé par la suite».

ANTÉCÉDENT­S

Le dossier disciplina­ire de l’attaquant baie-comois (il en était à son premier match de la campagne) a sûrement été considéré dans la récente sentence. Le vétéran de 20 ans a été victime de deux suspension­s (pour un total de 11 parties), la saison dernière, pour des mises en échec par-derrière.

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