Le Journal de Quebec

La valse des invités

Boyes et trois autres vétérans cherchent à gagner un poste avec les Leafs

- Jean-françois Chaumont l Jfchaumont­jdm cjean-francois.chaumont@quebecorme­dia.com

À Montréal, il y a Tomas Fleischman­n. À Toronto, il y a Brad Boyes, Curtis Glencross, Devin Setoguchi et Mark Fraser. Dans les prochains jours, ils tenteront tous de transforme­r un simple carton d’invitation à un camp en un contrat profession­nel.

Des quatre joueurs invités par les Maple Leafs, Boyes est celui avec le plus grand bagage d’expérience: 762 matchs, 10 saisons et 6 équipes dans la LNH.

À 33 ans, Boyes aura maintenant comme objectif de gagner la confiance de Mike Babcock et de Lou Lamoriello.

«Je veux être retenu dans l’équipe, c’est assez simple comme mentalité, a affirmé Boyes dans un corridor du Centre Bell, à quelques heures du match préparatoi­re contre le Canadien. Je désire prouver que j’ai encore ma place dans la LNH et que je peux aider cette équipe.»

Sur papier, les Leafs ne représente­nt absolument pas une puissance à l’aile droite avec les Pierre-alexandre Parenteau, Joffrey Lupul, Michael Grabner et Richard Panik. La faiblesse à cette position pourrait jouer en sa faveur.

RACHAT INATTENDU

Boyes ne gardera pas un bon souvenir de l’été 2015. Le 30 juin, les Panthers de la Floride ont racheté la dernière année de son contrat où il devait empocher un salaire de 2,5 millions $.

L’ontarien croyait toutefois rebondir assez rapidement. Sur tout que, avec 38 points (14 buts, 24 passes) en 78 matchs et un dossier de +11 l’an dernier avec les Panthers, Boyes ava i t présenté des statistiqu­es décentes.

«Premièreme­nt, je ne m’attendais pas à recevoir un appel de Dale [Tallon] pour m’informer que les Panthers ne voulaient plus de mes services, a-t-il dit. Sur le marché des joueurs autonomes, j’ai compris rapidement le sort qui m’attendait. Quand tu n’obtiens pas un contrat dès le 1e juillet, tu risques de te retrouver dans le trouble.

«Les équipes sont maintenant plus prudentes sur le marché des joueurs autonomes et ils désirent faire de la place pour les jeunes joueurs de leur organisati­on, a-t-il renchéri. Je ne suis pas le seul vétéran qui se retrouve dans ce bateau. On dirait que c’est une nouvelle tendance dans la LNH. Tu te présentes à un camp avec seulement un essai.»

UN MOT SUR FLEISCHMAN­N

À ses deux dernières saisons en Floride, Boyes a côtoyé Fleischman­n, le seul vétéran de la LNH invité au camp du Tricolore.

«Tomas a traversé des moments sombres avec les Panthers l’an dernier, mais c’est un attaquant doué, a noté Boyes. On dirait qu’il a besoin de se retrouver avec les bons compagnons de trio pour connaître du succès. En Floride, il n’y avait pas autant de bons attaquants qu’à Montréal.»

Repêché au premier tour (20e) par les Leafs en l’an 2000, Boyes n’a jamais joué un seul match à Toronto.

«Les Maple Leafs m’avaient échangé en 2003 à San Jose dans une grosse transactio­n pour obtenir Owen Nolan, s’est-il remémoré. Quinze ans plus tard, j’obtiens une deuxième chance avec l’équipe de mon enfance. J’espère ne pas la manquer.»

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Le vétéran Brad Boyes tente d’obtenir un poste au sein de l’équipe torontoise.
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