Appui massif de L’UMQ en faveur du pacte fiscal
80 % des membres ont voté pour
Se félicitant du futur «rééquilibrage» des relations de travail dans les villes, les membres de l’union des municipalités du Québec (UMQ) ont massivement voté, à 80 %, hier soir, pour le pacte fiscal.
Le document entériné par les membres de L’UMQ n’a toujours pas été rendu public. Contrairement à ce qui a été rapporté au cours des derniers jours, la présidente de L’UMQ, Suzanne Roy, a juré que les coupes de 300 millions de dollars, contenues dans le pacte transitoire de 2015, n’ont pas été renouvelées. Elle n’a cependant pas pu chiffrer précisément les coupes consenties. Mme Roy a plutôt insisté sur le fait que les villes ont obtenu 350 millions $, sur quatre ans, en divers transferts gouvernementaux.
«On n’a pas l’argent qu’on aurait souhaité. Le gouvernement est cassé. À partir de là, on avait l’opportunité d’aller chercher d’autres choses que l’argent», a résumé le maire de Québec.
M. Labeaume s’est ainsi félicité d’avoir obtenu que les Villes puissent décréter les conventions collectives des employés. Vérification faite, le gouvernement a plutôt promis d’apporter des modifications législatives, au printemps 2016, à deux éléments majeurs du Code du travail: le processus d’arbitrage et les négociations de conventions collectives. «On va travailler pour améliorer le rapport de forces que nous avons comme municipalités dans le cadre des négociations», a mentionné Mme Roy sans s’avancer sur ce fameux droit de décréter.
PIERRE MOREAU, SATISFAIT
Selon le maire de Québec, le droit de décréter les conditions de travail est «10 fois plus fort que le droit de lock-out». Cela dit, M. Labeaume croit qu’on «ne se rendra probablement jamais au décret», puisque les syndicats réaliseront qu’ils «devront négocier».
Par la bouche de son attachée de presse, le ministre Pierre Moreau s’est réjoui du résultat du vote de L’UMQ.