Lehouillier veut un ultimatum pour le pont de Québec
Le maire de Lévis aimerait que les partis politiques s’engagent à forcer le CN à repeindre la structure
Le maire de Lévis souhaite que les partis fédéraux s’engagent à forcer le CN à repeindre le pont de Québec par une loi qui serait adoptée un an après l’élection.
Lundi, le maire de Québec a relancé le sujet du pont de Québec dans l’actualité, pressant les partis fédéraux en campagne de se mouiller dans le dossier.
Hier, son homologue de Lévis, Gilles Lehouillier, a exposé sa vision des choses.
«Le seul moyen qui m’apparaît efficace, c’est qu’on donne un an aux parties concernées pour s’entendre. Et si au bout d’un an il n’y a pas d’entente, on légifère et on oblige les parties à assurer l’entretien et la peinture du pont. La voie législative est la seule voie qui m’apparaît acceptable dans les circonstances puisqu’à mon avis, les positions sont irréconciliables. Il faut que les partis politiques se compromettent et s’engagent à donner un ultimatum d’échéancier et de résultat.»
NATIONALISER LE PONT
En parallèle, le groupe Avenir du pont de Québec a fait parvenir hier une lettre au député néo-démocrate Denis Blanchette pour faire valoir sa position dans le dossier.
Il suggère que la gestion du pont soit transférée à la Corporation des ponts Jacques-cartier et Champlain afin qu’elle s’occupe de l’entretien. Les fonds pro- viendraient du gouvernement fédéral.
Pour le chercheur et professeur en génie civil Mario Fafard, il est inconcevable que le pont appartienne à une entreprise privée qui «n’a rien à faire de l’esthétisme». «Il faut nationaliser le pont et en confier la gestion à une société d’état. Et faire payer le CN pour son utilisation du pont.»
Le groupe plaide aussi pour la réalisation d’analyses complètes sur l’état du pont et d’études pour le troisième lien sous-fluvial entre Québec et Lévis.