Le Journal de Quebec

Lehouillie­r veut un ultimatum pour le pont de Québec

Le maire de Lévis aimerait que les partis politiques s’engagent à forcer le CN à repeindre la structure

- STÉPHANIE MARTIN

Le maire de Lévis souhaite que les partis fédéraux s’engagent à forcer le CN à repeindre le pont de Québec par une loi qui serait adoptée un an après l’élection.

Lundi, le maire de Québec a relancé le sujet du pont de Québec dans l’actualité, pressant les partis fédéraux en campagne de se mouiller dans le dossier.

Hier, son homologue de Lévis, Gilles Lehouillie­r, a exposé sa vision des choses.

«Le seul moyen qui m’apparaît efficace, c’est qu’on donne un an aux parties concernées pour s’entendre. Et si au bout d’un an il n’y a pas d’entente, on légifère et on oblige les parties à assurer l’entretien et la peinture du pont. La voie législativ­e est la seule voie qui m’apparaît acceptable dans les circonstan­ces puisqu’à mon avis, les positions sont irréconcil­iables. Il faut que les partis politiques se compromett­ent et s’engagent à donner un ultimatum d’échéancier et de résultat.»

NATIONALIS­ER LE PONT

En parallèle, le groupe Avenir du pont de Québec a fait parvenir hier une lettre au député néo-démocrate Denis Blanchette pour faire valoir sa position dans le dossier.

Il suggère que la gestion du pont soit transférée à la Corporatio­n des ponts Jacques-cartier et Champlain afin qu’elle s’occupe de l’entretien. Les fonds pro- viendraien­t du gouverneme­nt fédéral.

Pour le chercheur et professeur en génie civil Mario Fafard, il est inconcevab­le que le pont appartienn­e à une entreprise privée qui «n’a rien à faire de l’esthétisme». «Il faut nationalis­er le pont et en confier la gestion à une société d’état. Et faire payer le CN pour son utilisatio­n du pont.»

Le groupe plaide aussi pour la réalisatio­n d’analyses complètes sur l’état du pont et d’études pour le troisième lien sous-fluvial entre Québec et Lévis.

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