Le ministre Heurtel n’écarte pas des poursuites
AGENCE QMI | Le ministre du Développement durable et de l’environnement du Québec, David Heurtel, n’écarte pas le dépôt de poursuites judiciaires contre Volkswagen Canada, qui a vendu sur le marché québécois des véhicules au diesel munis d’un logiciel falsifiant les tests des émissions polluantes.
«C’est très troublant», a dit le ministre, alors qu’il était interrogé hier à Québec sur le sujet.
«Environnement Canada a déclenché une enquête et nous allons suivre de très près cette enquête, de même que les autres menées dans d’autres pays. Une fois qu’on aura rassemblé les faits et qu’on aura évalué l’ensemble des impacts au Québec, sur la population et sur les consommateurs, des gestes devront certainement être posés», a-t-il ajouté.
Il a dit que son ministère allait explorer la possibilité de poursuivre le fabricant. «Il est trop tôt pour le dire, mais ce n’est pas du tout écarté», a-t-il fait savoir.
SUITE DES CHOSES
Le ministre Heurtel s’est aussi interrogé sur la suite des choses, à savoir qu’il faudra que les autorités «puissent détecter ce genre de stratagème destiné à flouer le consommateur».
La veille, l’office de la protection du consommateur a indiqué qu’il allait aussi analyser les faits et qu’il n’écartait pas non plus la possibilité d’entreprendre des poursuites au pénal contre le fabricant.
Deux requêtes en recours collectif ont aussi été déposées à la Cour supérieure du Québec relativement au scandale. Selon les estimations, quelque 100000 voitures équipées d’un moteur diesel quatre cylindres de marques Volkswagen et Audi visées par l’affaire ont été vendues au Canada.