Le Journal de Quebec

Andrew Luck se rappelle ses débuts en 2012

- STÉPHANE CADORETTE

NASHVILLE | Andrew Luck, qui sera le vis-à-vis de Marcus Mariota dimanche, sait pertinemme­nt comment l’étiquette de sauveur qu’arbore son rival peut être lourde à porter.

Il y a trois ans, les Colts faisaient de Luck leur premier choix après une campagne sabotée par la blessure de Peyton Manning et montraient la sortie à leur vétéran. L’incertitud­e régnait et Luck était attendu en véritable messie.

Il a depuis guidé les Colts à trois reprises en séries et comprend parfaiteme­nt la nouvelle réalité de celui qui risque de devenir son rival de division pour longtemps. «C’est assez simple, tu ne peux que te tenir tranquille et travailler le plus fort possible. Je me fais un point d’honneur de ne pas aller sur internet et de ne lire aucune nouvelle sur le football. C’est juste une distractio­n. Le football doit toujours demeurer l’élément central», a offert le quart-arrière-vedette des Colts en guise de conseil, lors d’une conférence téléphoniq­ue avec les médias du Tennessee.

«Je ne peux parler pour Marcus, mais à ma saison recrue, je ne faisais que travailler et fermer ma gueule! J’observais comment les vétérans agissaient et je m’en inspirais. Le fait de diriger l’attaque donne naturellem­ent un rôle de leadership, mais sinon, j’adoptais un profil bas.»

Un grand Respect

Si Luck jure qu’il vit en ermite, il a néanmoins été à même d’apprécier le jeu de Mariota avec les Ducks de l’oregon avant son arrivée fracassant­e dans la NFL.

«J’ai toujours été impression­né par Marcus, depuis ses années à l’université. Il semble toujours se comporter de la bonne manière. Ses coéquipier­s semblent à fond derrière lui. Il est un joueur et un athlète phénoménal. J’ai beaucoup de respect pour lui», a-t-il encensé.

Pour Luck, il ne fait aucun doute que Mariota saura s’acquitter de son rôle de quart-arrière sur le terrain et des obligation­s qui viennent avec, à l’extérieur. «Il ne faut pas jouer sans passion, mais il ne faut pas non plus vivre des montagnes russes d’émotions et rester le plus stable possible. C’est devenu naturel de nos jours que le quart-arrière soit l’image d’une franchise. Ça fait partie de la descriptio­n de tâches.»

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