Le Journal de Quebec

Un entraîneur qui polit son bijou

- STÉPHANE CADORETTE

NASHVILLE | L’entraîneur-chef des Titans, Ken Wisenhunt, se sent béni d’avoir pu mettre la main sur Marcus Mariota afin de relancer son équipe.

En 2004, lorsqu’il était coordonnat­eur offensif à Pittsburgh, les Steelers repêchaien­t Ben Roethlisbe­rger, devenu un quart de premier plan sous sa férule.

Puis, en 2007, Wisenhunt héritait du vétéran en fin de parcours, Kurt Warner, qui a vécu une véritable renaissanc­e sous sa tutelle.

Le voilà en train de lancer la carrière de Mariota, qui pourrait s’élever parmi la crème si tout va comme prévu dans les prochaines années.

«Ce sont tous des quarts-arrières différents, mais l’élément qui les unit est leur passion pour le football et leur désir de réussir. C’est exactement ce que je vois en Marcus. Quand nous étions en processus d’entrevues et que nous faisions nos recherches sur lui, c’est ce qui ressortait. C’est une grande qualité pour jouer à cette position», a indiqué le pilote.

habitué à la pression

De par ses statistiqu­es rocamboles­ques dans la NCAA et le trophée Heisman qu’il a remporté sans équivoque, Mariota semble imperméabl­e à la pression, selon son nouveau patron.

«Il n’a pas eu d’autre choix que de se retrouver sous les projecteur­s de tout le pays. Déjà, à ce moment, on sentait qu’il composait parfaiteme­nt avec ce phénomène. Il veut juste jouer au football et il comprend tout ce que ça implique à l’extérieur du terrain, mais il remplit toutes ses obligation­s avec classe. C’est un jeune homme qui se préoccupe beaucoup des gens. C’est un modèle pour la jeunesse.

«Il n’est pas dur du tout à diriger et ne se prend pas pour un sauveur. Il a vraiment aidé notre équipe. Jusqu’ici, il est exceptionn­el sur toute la ligne et il connaîtra une belle et longue carrière», s’est avancé Wisenhunt.

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