Le Journal de Quebec

Henrik Stenson sort des blocs

Il prend les commandes de la finale du circuit Au terme de la 1re ronde

- François-david Rouleau l FDROULEAUJ­DM

ATLANTA | Henrik Stenson n’a pas tardé À montrer ses couleurs en lever de rideau de la grande finale du circuit de la PGA, hier.

Le grand Suédois a sacrifié la distance au profit de la précision. Ce sage pari a payé puisqu’il a remis une carte de 63, sept coups sous la normale, pour s’emparer des rênes dès la première ronde du Championna­t Coca-cola.

Ses six oiselets et son aigle lui ont permis de brûler le parcours du club de golf East Lake, à Atlanta.

Il connaît bien ce terrain typique de la Géorgie avec ses allées étroites et ses verts plus petits.

Le golfeur de 39 ans y a gagné la Coupe Fedex en 2013 en démarrant également sur les chapeaux de roues grâce à un score de 64.

«C’est un parcours qui me va comme un gant, avec plusieurs coups de longs et moyens fers pour entrer aux verts, a expliqué celui qui a attaqué les fanions toute la journée.

«C’est indéniable­ment un terrain qui avantage les bons frappeurs, a-t-il poursuivi. Quand je frappe bien la balle ici, tout fonctionne bien pour moi.»

En optant pour une stratégie plus sage que ses adversaire­s en gardant son bois numéro un dans son sac, Stenson s’est placé en excellente position pour la suite du tournoi.

CASEY DERRIÈRE

Il s’est montré précis depuis les tertres de départ avec son bois d’allée, frappant en moyenne 276 verges, soit 16 verges plus courtes que le restant du groupe, atteignant près de 80 % des allées. C’est à ce chapitre qu’il s’est distingué, car les 27 autres golfeurs ont maintenu une moyenne de 57 %.

«Le facteur principal ici est l’herbe haute. En atteignant la majorité des allées, j’ai pu être plus agressif avec mes fers pour me donner des chances d’oiselet, a expliqué le golfeur mesurant 6 pi 2 po.

Seul accroc à cette carte, un boguey au 17e trou.

Le 22e joueur au classement de la Coupe Fedex, Paul Casey (-5), a également bien démarré la finale.

Il a montré des statistiqu­es semblables à celles du meneur à l’exception d’une seule, les verts atteints en coups réglementa­ires.

Le Britanniqu­e s’est montré plus précis à l’approche des drapeaux, mais n’a pas saisi toutes ses chances lorsqu’il avait son fer droit en main.

Ça ne l’a pas empêché de caller six oiselets alors qu’il a commis son seul faux pas au 13e fanion, commettant un boguey.

«J’ai bien frappé la balle aujourd’hui [hier] et j’ai frappé dans l’allée», a invoqué celui qui se remet de spasmes au dos.

Il avait d’ailleurs dû déclarer forfait pour ces raisons au Championna­t Deutsche Bank, il y a trois semaines. Il reçoit depuis des traitement­s et travaille sa posture.

«À comparer à la semaine dernière, c’est le jour et la nuit, a-t-il assuré. Je me sens radieux. Ça me permet de mieux frapper.»

MCILROY À LA CHASSE

Défendant son titre de joueur de l’année 2014, Rory Mcilroy n’est pas très loin derrière Stenson en vertu d’un pointage de 66 (4).

À sa deuxième présence à East Lake l’an dernier, l’irlandais avait pris le 17e rang. Il y avait d’ailleurs inscrit un 65 à sa fiche.

«C’est un départ solide. Les bas pointages ne sont pas très fréquents ici. Jouer quatre coups sous la normale dès la première journée, c’est être en bonne position.»

Selon lui, la pluie en fin de journée et durant la nuit facilitera le travail en vue de la deuxième ronde. «Les verts sont tellement fermes. En frappant de bons coups, on réussit quand même à faire arrêter la balle où l’on vise.»

Ayant réussi six oiselets, le 11e golfeur au classement a remercié son fer droit. Celui-ci lui faisait défaut et le faisait damner depuis quelques semaines.

Zach Johnson (-4) est à égalité avec Mcilroy au troisième rang, tandis que six joueurs, dont Jordan Spieth, complètent le top 10 après avoir retranché deux coups à la normale.

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