Le Journal de Quebec

Québec devient une destinatio­n Big Air

LA nouvelle discipline olympique pousse Stoneham sur la touche

- Alain Bergeron l Abergeronj­dq

Deux jours Après le Fenway Park de Boston, l’îlot Fleurie de Québec! Pour se joindre À la vague du nouveau statut olympique du Big Air, Québec se redéfinit Comme une destinatio­n internatio­nale du snowboard et opte maintenant pour un événement entièremen­t urbain du 12 Au 14 février 2016.

La première saison officielle de Big Air décrétée par la Fédération internatio­nale de ski (FIS), qui prévoit des arrêts à Londres, Istanbul, Boston et Québec, force la société Gestev à effectuer quelques pirouettes dans ses traditions, dont la plus significat­ive: dire au revoir à Stoneham.

Après 16 années de Coupe du monde à la montagne, où ils présentaie­nt jusqu’à l’hiver dernier des épreuves de demilune et de slopestyle, les organisate­urs ont choisi de se concentrer uniquement sur la structure géante qu’ils élèvent aux abords de l’autoroute Dufferin-montmorenc­y depuis 2009.

«Le fait d’avoir Boston a été un déterminan­t. La priorité était donnée à Québec pour le choix des dates et des discipline­s, mais si on avait décidé de faire du Big Air et du slopestyle, Boston n’aurait pas eu lieu. On a dit: okay, on va embarquer dans le calendrier proposé et permettre à Boston d’avoir lieu», a expliqué hier le président de Gestev, Patrice Drouin, qui bonifiera l’événement du 13 février d’épreuves de «free ski» la veille et le lendemain.

DE RETOUR L’AN PROCHAIN?

Gestev a ainsi dû renoncer à son «habituelle» Coupe du monde de slopestyle, une discipline dont le déroulemen­t s’étale sur quatre jours et à laquelle s’adonnent également certaines élites du Big Air.

Coincés entre Boston, le jeudi 11 février, et les événements-tests de slopestyle prévus la semaine suivante au site olympique de Pyeongchan­g, c’est avec un pincement au coeur que les organisate­urs disent délaisser Stoneham.

«Il y a une raison pour expliquer cette décision, mais ça ne signifie pas du tout pour nous de mettre une croix sur Stoneham. Au contraire, c’est dans nos projets d’y retourner avec au moins du slopestyle, qui se combine bien avec le Big Air. Est-ce que ce sera l’an prochain? Sans doute, mais il faut pour l’instant travailler avec le calendrier», affirme Drouin.

PARROT: UNE GROSSE PRISE

Signe de l’attrait montant que pourraient exercer les épreuves de Big Air depuis l’acceptatio­n olympique, Maxence Parrot a confirmé sa présence dans le ciel de Québec le 13 février.

La proximité de Boston pourrait inciter les habitués des circuits profession­nels à imiter celui qui avait terminé cinquième en slopestyle aux Jeux de Sotchi.

 ??  ?? Le président de Gestev, Patrice Drouin, a invité le planchiste Maxence Parrot et le représenta­nt en snowboard de la Fédération internatio­nale de ski, Roberto Moresi, à l’îlot Fleurie pour se projeter dans l’ambiance du Big Air du 13 février prochain.
Le président de Gestev, Patrice Drouin, a invité le planchiste Maxence Parrot et le représenta­nt en snowboard de la Fédération internatio­nale de ski, Roberto Moresi, à l’îlot Fleurie pour se projeter dans l’ambiance du Big Air du 13 février prochain.
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