Les médicaments ont tous été retrouvés
Ils ont été distribués par erreur aux enfants dans une épicerie de Beauport vendredi, mais n’ont pas été consommés
Les médicaments mis par erreur vendredi dans un plat de bonbons au supermarché Metro Plus de Beauport ont tous été retrouvés. Plus de peur que de mal finalement puisqu’aucun enfant ne les a consommés.
Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a confirmé la nouvelle tard hier soir sur sa page Twitter. Les sept comprimés de divalproex et de quétiapine distribués par inadvertance ont été retrouvés par les autorités. Les familles concernées ont toutes assuré qu’aucun des comprimés n’avait été ingurgité.
MÉDICAMENTS POUR LA BIPOLARITÉ
La police de Québec a lancé une enquête après qu’une cliente, qui faisait ses courses vendredi, eut égaré des médicaments pour traiter la bipolarité, destinés à son fils. Quelqu’un les a trouvés et les a déposés sur le comptoir du service à la clientèle.
Pour une raison qui reste à éclaircir, les sept comprimés, dans des petits sachets de plastique, ont été mis dans le plat de bonbons qu’une employée distribuait aux enfants.
Même si le geste semble involontaire, les parents qui faisaient leurs emplettes dans cette épicerie de Beauport hier matin étaient néanmoins inquiets.
«C’est désastreux. Je ne comprends pas comment un accident comme ça a pu se produire, déplorait une cliente régulière du Metro Plus de l’avenue Larue. Ce n’est la faute de personne, mais ça demeure in- quiétant.»
Une autre résidente du secteur était aussi choquée par l’incident qui aurait pu être malheureux. «Il devrait y avoir des mesures plus serrées pour s’assurer de ce qui se retrouve dans un plat destiné à des enfants»,
croit la dame.
APPEL À LA PRUDENCE
Le SPVQ profite par ailleurs de cette histoire pour rappeler l’importance de bien examiner les sacs de bonbons que ramènent les enfants à la maison. «Il faut que les parents vérifient en tout temps le contenu des sacs de friandises. Un événement fâcheux est arrivé dans un endroit comme une épicerie où on ne s’y attendrait jamais», explique Mélissa Cliche, porte-parole du SPVQ.