Une mise en demeure pour une blogueuse
Ne critique pas qui veut les pratiques commerciales de Jean-sébastien Monette, la blogueuse Annie Picard l’a appris à ses dépens.
«Je n’ai fait que décrire mon expérience. C’est incroyable que l’on puisse mettre autant de pression sur les gens, c’était violent psychologiquement», soutient la jeune femme.
Mme Picard a été contactée en septembre dernier par une représentante d’escale 360 parce qu’elle avait remporté un séjour au Mont-orford ou au Mont-Sainte-anne après avoir rempli un coupon dans un festival.
«J’ai demandé à la dame si c’était du time-sharing, elle m’a répondu que non. Je lui ai dit que je ne paierais rien en échange d’un prix et elle m’a assuré que je n’aurais rien à débourser», raconte-t-elle.
« DANGEREUSE »
Mais une fois au bureau d’escale 360, les choses se sont déroulées bien différemment pour elle et son conjoint.
«Il y avait 50 autres personnes qui avaient aussi “gagné”. J’ai trouvé ça un peu louche, mais on m’a assuré une nouvelle fois qu’on ne me vendrait rien», soutient Mme Picard.
Le représentant lui a toutefois offert un forfait de 39 ans au coût de 24 000 $ en points échangeables pour de l’hébergement.
«J’ai refusé en disant que je ne voyageais pas en hôtel 5 étoiles. Après 45 minutes, il me criait que j’étais dangereuse de vouloir voyager en louant des appartements avec de futurs enfants», relate-t-elle.
DOMMAGES RÉCLAMÉS
La blogueuse a quitté la rencontre sans rien signer, puis elle a décrit les événements sur son blogue. Jean-sébastien Monette l’a contactée par Facebook quelques jours plus tard pour lui dire qu’elle recevrait une mise en demeure si elle ne retirait pas son texte.
Mme Picard a finalement retiré toute référence à Escale 360 sur son blogue. Mais la jeune femme a finalement reçu, le 9 octobre dernier, une nouvelle lettre d’avocat lui réclamant plus de 10000$ en dommages.
«Je n’ai plus rien écrit sur Escale 360, je ne comprends pas ce qu’ils veulent», estime celle qui entend contester la réclamation en cour.