Phil Kessel en visite à la maison
L’attaquant des Penguins affrontait hier son ancienne équipe à Toronto
TORONTO | (Agence QMI) Affronter son ancienne équipe dans la ville qui vous a vu évoluer pendant tant d’années est un moment excitant pour tout sportif. Le retour de Phil Kessel à Toronto (hier), désormais dans l’uniforme des Penguins de Pittsburgh, ne fait pas exception à la règle.
«C’est un sentiment étrange, mais je suis heureux d’être de retour, a admis le principal intéressé, quelques heures avant le match d’hier. Je suis à la maison, n’est-ce pas? J’ai vécu ici de nombreuses années et j’adore la ville. Je garde de très bons souvenirs de cet endroit», a-t-il confié au site internet de la Ligue nationale de hockey.
Cet endroit, le natif du Wisconsin y a évolué pendant six saisons lors desquelles il a accumulé 181 buts et 395 points en 446 ren- contres. Bien entendu, la saison dernière a été un désastre, puisque Kessel n’a amassé que 6 buts en 34 sorties après le match des étoiles.
ACCUEIL PEU CHALEUREUX
L’ancien porte-couleurs des Maple Leafs de Toronto ne s’attendait d’ailleurs pas à un accueil chaleureux des partisans.
«Je crois qu’on pourra entendre quelques partisans chahuter, évidemment. C’est toujours comme ça, non? a-t-il concédé. J’ai adoré le temps passé ici. Je ne regrette rien et je devrais bien m’amuser ce soir (hier).»
En ce qui concerne le contrat de huit ans d’une valeur de 64 millions $ que Kessel avait signé avec la formation de la Ville Reine avant son départ, le principal intéressé préfère tourner la page.
«Vous devriez lui poser la question (à la direction des Leafs), a-t-il répondu lorsqu’on lui a posé des questions sur les raisons de ses récents insuccès dans la capitale ontarienne. Évidemment, j’ai signé ici pour rester ici. J’avais pris un engagement. Mais ainsi soit-il. C’est du hockey, n’est-ce pas? C’est des affaires et tu passes à autre chose», a-t-il indiqué au quotidien torontois The Globe and Mail.
NOUVEAUX COÉQUIPIERS TALENTUEUX
Quant à ses nouveaux coéquipiers, et plus précisément Sidney Crosby et Evgeni Malkin, le choix de premier tour en 2006 n’a que de bons mots pour eux.
«Ce sont deux très bons joueurs. Tu les regardes aller, ils jouent deux styles différents, mais ils sont deux des meilleurs joueurs du monde, donc c’est facile de jouer avec eux», a admis Kessel.