Toujours coriaces, ces Olympiques

C’est de nature publique, le maire Régis Labeaume refuse d’accueillir les Olympiques à Québec. Contrairement au premier magistrat, Philippe Boucher ne pourra toutefois pas imposer son veto, et les Olympiques de Gatineau seront de passage au Centre Vidéotron, cet après-midi (15 h), pour y affronter les Remparts.

Condamnés à la misère par les vestons/cravates à la suite de leur vatout joué lors de la période de transactions en décembre dernier, les Olympiques ont conservé leur abonnement au sein de l’élite de la LHJMQ. Avant d’affronter les Saguenéens, hier, les protégés de l’entraîneur Benoit Groulx brandissaient une fiche de 10-5-0-1, et la médaille d’or de la meilleure défensive pendait au cou de la sélection.

DÉFENSIVE ÉTANCHE

Vainqueurs 3 à 2 aux dépens des Saguenéens de Chicoutimi, hier, les protégés de l’entraîneur Benoit Groulx ont bonifié leur fiche à 11-5-01 et ils pavanent la médaille d’or de la meilleure défensive du circuit Courteau.

À leurs 17 premiers matchs, les Piques avaient concédé 39 buts. Aucune autre formation en a alloué moins de 50! Le gardien titulaire Mathieu Bellemare, une jeunesse masquée de 17 ans, domine tous ses pairs avec un pourcentage de buts alloués de 1,81.

«Les Olympiques représenteront un excellent test pour nous. Ils alignent un bon trio de joueurs de 20 ans [les attaquants Yan-pavel Laplante, Tommy Veilleux et le défenseur Élie Bérubé], deux joueurs européens dominants [Yakov Trenin et Vitalii Abramov] et une défensive expérimentée [Carrier, Crevier-morin et cie]. Puis, ils jouent selon l’identité de Benoit Groulx», résume l’entraîneur en chef des Québécois.

Traduction libre: les traîne-savates et les flancs-mous ne sont pas tolérés longtemps dans l’entourage des Gatinois!

UN TROIS EN TROIS

Certitude, même en considérant que les Olympiques disputeront un troisième match en moins de 72 heures, les Remparts ne pourront se permettre un passage à vide comme celui vécu vendredi à la deuxième période, face aux Mooseheads de Halifax.

Même si aucun but n’a été enregistré durant ce 20 minutes à sens unique, Halifax a dominé par 17-5 dans les lancers.

«Parfois, il ne faut pas trop accorder d’importance au chiffre des lancers, mais j’admets que nous avons joué une 2e période bien ordinaire. Puis, pour ce qui est de trois en trois, nous avions joué un fort match [à RouynNoranda].»