Rendre son art accessible
L’artiste peintre et illustratrice Annick Poirier se donne pour mission de démocratiser l’art et de le rendre accessible à tout le monde. Ses collections d’oeuvres contemporaines, qui se démarquent par ses visages ou son art abstrait, sont accessibles à u
Plutôt que de vendre ses toiles en galerie ou d’avoir pignon sur rue, Annick Poirier a décidé de propager son art à un plus grand nombre en s’orientant vers le commerce électronique. Chacune de ses toiles est imprimée en nombre limité, soit 100 exemplaires, et se vend de 165 $ à 375 $. Chaque création est accompagnée d’un certificat d’authenticité attestant son tirage limité.
«Je pense qu’en galerie et sur le web, ce sont deux marchés complètement différents, explique-telle. En galerie, on s’adresse à des gens qui ont un budget différent. Ce que je propose, c’est quelque chose entre les deux.»
«Je ressentais qu’il y avait un besoin des gens qui aiment avoir des choses différentes, un peu plus uniques, et à coût moindre. Souvent, les gens n’ont pas 2000 $ et plus à mettre sur un original. Pour les artistes, c’est une avenue qui est intéressante à exploiter.»
VISAGES ET ABSTRAIT
Autrefois illustratrice, Annick Poirier peint la plupart du temps à l’acrylique, quoiqu’elle travaille parfois un peu à l’huile. Ses collections mettent en valeur des visages et de l’abstrait.
Les toiles sont imprimées en «giclé», avec de l’encre qui contient des pigments. «Ça ressemble à une impression à jet d’encre, mais ce n’est pas la même qualité. C’est de beaucoup supérieur. Il y a un vernis anti-uv qui est appliqué. La toile est tendue sur du bois. C’est 100 % québécois.»
Pour l’instant, il n’est pas dans les plans d’annick Poirier d’offrir sa plate-forme à d’autres artistes. «Mais ce n’est pas quelque chose que j’exclus. Pour le moment, ce n’est pas ce que j’envisage.»