Le Journal de Quebec

5 trucs pour que vos enfants restent calmes

Quand les enfants sont trop tranquille­s, on se demande ce qui ne va pas. Quand ils sont énervés, stressés ou tristes, on s’inquiète encore plus! Comment les aider à trouver le juste équilibre entre calme et enthousias­me pendant l’année scolaire?

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1 Jouer, manger, dormir. Il faut voir les choses comme elles sont: si un enfant joue et se dépense physiqueme­nt, s’il mange bien et dort suffisamme­nt d’heures, il sera en forme et il réussira probableme­nt ses apprentiss­ages. La brillante réussite scolaire n’est pas absolument nécessaire, mais le fait qu’il se sente bien dans sa tête, dans sa peau et dans son coeur l’est.

2 Fournir les outils. Une des façons de rassurer les enfants, et donc de les aider à être calmes, consiste à préparer la veille tout ce dont ils auront besoin pour leur journée du lendemain: vêtements de saison, lunch adéquat, devoirs faits, leçons apprises. En ayant l’esprit pratique, on simplifie à la fois leur vie et la nôtre.

3 Ici et maintenant. Un des principes de la philosophi­e zen invite à apprendre à vivre au présent plutôt que de se laisser entraîner dans des scénarios imaginaire­s concernant le passé ou le futur. Avec les enfants, cela s’applique, car on a parfois tendance à se référer au passé pour leur coller un rôle: «Ah, lui, il est tannant, il n’écoute pas l’enseignant­e… ma fille n’aime pas l’école… mon autre fille est beaucoup plus sage…» Bref, vous voyez le genre. En ne définissan­t pas trop les qualités et les défauts des enfants, on les stimule davantage à ce qu’ils deviennent simplement eux-mêmes.

4 Respecter son stade de développem­ent. Un enfant ou un adolescent n’a pas encore toute la capacité d’attention d’un adulte. Son cerveau est en formation et sa maturation physique et psychologi­que exige de lui un maximum d’énergie. Mieux vaut s’en souvenir quand il oublie ou perd un objet, lorsqu’il semble dans la lune, quand il s’énerve pour ce qui nous semble banal ou normal. Nous fâcher ne sert pas à grand-chose, sinon à lui transmettr­e notre propre stress. Parlez-lui plus bas quand vous avez quelque chose à lui dire, mettez-vous à sa hauteur, à son niveau, écoutez-le quand il cherche à s’exprimer. En étant attentif à ce qu’il ressent, vous le calmerez instantané­ment.

5 Entraîner à la confiance. Notre enfant doit préparer un exposé, ce qui le rend nerveux, car il veut bien faire. Or, il arrive que soi-même, comme parent, on ne connaisse pas grand-chose du sujet dont il doit traiter: Toutânkham­on, la chaîne alimentair­e, les circuits électrique­s… Dans ces moments, notre propre manque de confiance peut nuire à son calme et le rendre stressé. Il y a pourtant une chose importante que tout parent pourrait garder en tête et transmettr­e à ses enfants: apprendre est un des plaisirs de la vie, une garantie contre l’ennui, un passeport pour le bonheur.

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