Le Journal de Quebec

Une infrastruc­ture reconnue par L’UNESCO

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Même si ce n’était pas l’objectif premier, la nouvelle peinture du Forth Bridge a permis au pont d’être reconnu par L’UNESCO comme site du patrimoine mondial.

Une haute distinctio­n obtenue en juillet dernier. Miles Oglethorpe, qui a piloté la candidatur­e du pont pour l’organisme gouverneme­ntal Historic Scotland, rappelle que la désignatio­n vient avec «le plus haut niveau de protection accordé par le gouverneme­nt» et une obligation pour le propriétai­re d’assurer un entretien régulier, ce qui est surveillé de près.

La société ferroviair­e a hésité avant de donner son aval au dépôt de la candidatur­e de son pont, de crainte de se voir imposer un fardeau supplément­aire ou des freins à ses projets futurs d’électrific­ation. Mais les dirigeants ont réalisé assez rapidement que l’honneur leur apportait aussi un poids politique supplément­aire pour obtenir des fonds du gouverneme­nt écossais.

DES IDÉES DE GRANDEUR

Maintenant que le pont s’est refait une beauté et que les ennuis liés à la rouille sont chose du passé, Railway Network s’attaque à son prochain projet: rendre le pont accessible aux touristes et visiteurs. Pour ce faire, Ian Heigh et Craig Bowman s’inspirent du célèbre Harbour Bridge de Sydney, en Australie. L’idée est de réinvestir les entrées perçues dans l’entretien du Forth Bridge et du réseau ferroviair­e, explique M. Bowman.

«On veut que les gens puissent grimper jusqu’au sommet, où la vue est spectacula­ire. Nous voulons aussi aménager deux centres d’interpréta­tion, un sur chaque rive. Ce n’est pas encore chose faite, mais c’est inévitable. Ils mettront en valeur la constructi­on elle-même, mais surtout l’histoire fascinante des hommes qui y ont travaillé. C’est une part importante du patrimoine de l’écosse.»

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