Le soldat Wali convaincu que L’ÉI peut être vaincu
Le Québécois revient sur son expérience au Kurdistan
De retour au Québec après avoir combattu l’état islamique, le soldat Wali croit que l’organisation terroriste pourrait être vaincue si les gouvernements en avaient réellement la volonté.
Le Québécois qui s’est joint aux Kurdes sur le terrain est catégorique. «Si on veut vaincre l’état islamique, ça va prendre quelques semaines. Je croyais qu’ils seraient beaucoup plus durs à combattre, mais non, ils ne le sont pas», a expliqué le soldat hier soir, à l’émission Tout le monde en parle.
L’ancien militaire canadien a d’ailleurs raconté pourquoi il avait choisi de se rendre directement sur le terrain et d’en revenir avec un documentaire. «Mon premier combat, c’est d’anéantir L’ÉI, souligne Wali. Mon deuxième est sur des plateaux comme ici, à en parler. Là-bas, mon arme principale était ma caméra.»
Questionné sur le sort des réfugiés causés par cette guerre, le soldat estime que leur situation aurait pu être évitée. «Si on en faisait assez, ils n’en seraient pas là. Il faut régler le problème à la source et cette source, c’est la guerre», ajoute l’homme de 34 ans.
Il continue d’ailleurs de croire que l’intervention armée est la meilleure façon de vaincre l’état islamique. «La seule chose qui peut arrêter 10 personnes armées qui entrent dans un village, c’est 10 autres personnes armées», illustre celui qui se prénomme Olivier.
RETOUR SUR LE RÉFÉRENDUM
L’ex-chef de cabinet du premier ministre Robert Bourassa, John Parisella, a aussi fait un passage remarqué sur le plateau de l’émission, lui qui lance le livre La politique dans la peau. Sur le référendum de 1995, M. Parisella estime que les partisans du Non ont aussi perdu en ne réussissant pas à remettre sur pied la Constitution.
«L’année 1995 était la culmination de tentatives de changement qui ont échoué des deux côtés: les souverainistes n’ont pas réussi à gagner leur référendum et les fédéralistes n’ont pas réussi à réformer la Constitution», explique celui qui était en première ligne lors du deuxième référendum.