Elle réclame près de 50 000 $ à son ex-conjoint
Une femme dit avoir été « abusée » par un charmeur rencontré sur Facebook
Une femme d’affaires québécoise réclame près de 50 000 $ à un excopain rencontré sur Facebook, alléguant avoir été «abusée» par un charmeur pour qu’elle lui paie sorties, voyages et véhicule alors qu’elle venait à peine de se séparer.
«Je n’ai jamais pensé une seconde que je pouvais me faire avoir comme ça», laisse tomber Iolanda Gavita.
La propriétaire de garderie et mère de deux enfants a accepté de raconter au Journal les circonstances qui ont mené à sa poursuite civile contre Sandro Mauro. «Si je peux éviter ça à une seule autre femme, j’aurai fait mon devoir», dit-elle.
Mme Gavita venait de se séparer de son mari des 16 dernières années lorsqu’elle a rencontré M. Mauro en août 2013. Il sortait lui aussi d’une relation.
La femme de 45 ans allègue dans sa re- quête avoir payé de nombreuses sorties pour l’homme de qui elle était tombée amoureuse, en plus de lui avoir prêté 2000$ pour qu’il paie ses frais d’avocat, notamment.
JEEP FLAMBANT NEUVE
Près d’un an après le début de leur relation, M. Mauro lui aurait demandé de lui acheter un véhicule neuf, prétextant que son crédit ne lui permettait pas de le faire, lit-on dans le document déposé récemment au palais de justice de Laval.
Il aurait assuré à Mme Gavita «qu’il endosserait les obligations du contrat et effectuerait tous les paiements», ce qu’il n’a jamais fait, soutient la poursuite.
Toujours d’après la requête, Sandro Mauro aurait rompu avec Iolanda Gavita parce que «la banque a refusé la demande d’emprunt de la demanderesse pour l’achat [d’une] maison» afin que le couple emménage ensemble.
Joint par Le Journal, Sandro Mauro réfute catégoriquement ces allégations. «Je n’ai jamais commandé la Jeep. J’ai reçu un cadeau et on veut me le reprendre.»
L’entrepreneur en construction affirme également que ce n’est pas lui qui a mis fin à la relation, comme le prétend la requête, ni pour les motifs invoqués.
«C’est complètement faux. J’ai des messages textes qui prouvent que c’est elle qui m’a laissé. C’est rien qu’une relation qui a tourné au vinaigre», a-t-il laissé entendre, ajoutant que ces preuves seront présentées au juge. Mme Gavita serait «tombée en dépression» après la rupture, selon la poursuite. «J’ai été tellement naïve. J’étais sous son charme. Mais je ne laisserai plus cet homme tirer avantage de moi.» La femme d’affaires estime réclamer «seulement ce qui lui appartient» en demandant à un juge de forcer Sandro Mauro à lui remettre 47 659 $. Sandro Mauro ne fait l’objet d’aucune accusation criminelle de fraude relativement à cette affaire.