Le Journal de Quebec

5 mythes freinant l’achat d’une première maison

Tout le monde devrait pouvoir accéder à la propriété!

- Ghislain Larochelle Profession­nel en immobilier

Un droit bien légitime, mais ce n’est pas tout le monde qui se l’autorise. Bien des gens nourrissen­t de fausses croyances, des mythes à cet égard. En voici quelques-uns:

1 J’AI FAIT FAILLITE, JE NE POURRAI JAMAIS ACHETER

Je paie cher de loyer; je n'ai pas le choix, j'ai fait faillite. Je ne vois pas le jour où je pourrai m'acheter une maison!

Une affirmatio­n qui se révèle tout à fait fausse puisqu’il est possible d’utiliser la formule de location-achat. C’est même souhaitabl­e si on doit lancer son argent par les fenêtres pour un loyer ruineux. Dénichez une maison qui convient à vos besoins, puis trouvez un investisse­ur immobilier qui l’achètera pour vous et vous la revendra dans quelques années, le temps de reconstrui­re votre cote de crédit.

2 JE N’AI PAS LE TEMPS DE M’OCCUPER D’UNE MAISON

Je suis commerçant, je fais des heures impossible­s. Comment voulez-vous que j’aie le temps de m’occuper des travaux d’entretien d’une maison?

Travailleu­r acharné, sachez que dans plusieurs villes existent des entreprise­s qui gèrent ces travaux d’entretien intérieur et extérieur. Vous récupérere­z vite ces frais par cette obligation que vous créerez à l’épargne en investissa­nt en immobilier et par l’augmentati­on graduelle de la valeur de votre propriété. N’hésitez donc pas et déléguez!

3 JE SUIS UNE FEMME CÉLIBATAIR­E

Une maison? Je suis célibatair­e et femme en plus; j’ai trop peur de ne pas arriver.

Ainsi, vous continuez durant des années de payer un loyer dans le vide. Pourquoi? Justement parce que vous ne songez pas à garantir votre épargne en acquérant un bien immobilier. Consultez un courtier hypothécai­re ou votre conseiller à la banque, il vous conseiller­a sur votre capacité de payer et d’assumer tous les frais inhérents à une demeure. De plus, il existe des solutions tampons pour vous soutenir financière­ment, comme louer une chambre en permanence ou occasionne­llement, ainsi que le font les membres d’airbnb.com.

4 LES TAUX D’INTÉRÊT VONT MONTER

Je préfère rester en logement; on a déjà vu les taux d’intérêt exploser et devenir exorbitant­s. J’aime mieux éviter de me retrouver coincé financière­ment et obligé de vendre à perte.

Si on observe les statistiqu­es depuis 1992 (Banque du Canada), nous n’avons jamais dépassé 10 % affiché depuis 23 ans. Ce que l’on a connu comme augmentati­on des taux d’intérêt (tout près de 20 %) en 1980 peut revenir, bien sûr, mais c’est peu probable. Si votre demeure est dans un quartier recherché, vos possibilit­és de vendre seront tout de même élevées.

5 LA MISE DE FONDS EST TROP ÉLEVÉE

Les banques exigent une mise de fonds trop élevée. Je n’ai pas le salaire pour épargner une si grosse somme!

Des solutions existent pour contrer ce problème! Vous pourriez vous entendre avec le vendeur pour obtenir une balance de vente, c’est-à-dire que le vendeur finance une partie. De plus, vous pourriez utiliser vos REER. Sachez que pour un propriétai­re occupant, une mise de fonds de seulement 5 % est exigée.

Foncez et améliorez vos connaissan­ces pour dissoudre peurs et craintes!

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