Tout un festival aérien !
Un total de 101 points, 13 passes de touché, 1030 verges de gains et 68 premiers jeux ont ponctué un duel qui affichait des airs d’arena Football League entre Giants et Saints. Chose certaine, tous les amateurs qui ont horreur des duels défensifs ont été joliment récompensés!
L’«aréna» en question, c’était le Superdome de La Nouvelle-orléans, où les Saints ont remporté un troisième match de suite, par 52-49. D’ailleurs, ces mêmes Saints ont gagné quatre de leurs cinq derniers matchs, contre des équipes qui présentaient une fiche égale ou supérieure à ,500 au moment de l’affrontement.
Mais revenons à nos assassins des airs! Le quart-arrière des Saints, Drew Brees, est devenu le huitième joueur dans l’histoire à lancer sept passes de touché, égalant ainsi le record. Pas trop mal pour un bonhomme de 36 ans que plusieurs disaient fini il y a un mois.
À la demie, il avait accumulé plus de 250 verges pour la 12e fois de son illustre carrière. Il en est maintenant à 43 matchs de suite avec au moins une passe de touché. Avec 511 verges, il dépassait le cap des 500 pour la deuxième fois, ce qui lui procure une marque qu’il partage avec Ben Roethlisberger.
DU JAMAIS VU
Il y avait un autre invité de marque au party. Eli Manning est devenu le premier quart-arrière de l’humanité à perdre dans une performance de six passes de touché, contre aucune interception.
Les 13 passes de touché lancées par les deux pivots bioniques représentent le plus haut total jamais vu. Les 101 points constituent le troisième plus haut total et, croyezle ou non, les 1030 verges combinées n’ont pas détrôné le record de 1138.
Le dernier duel lors duquel les deux quarts-arrière avaient lancé chacun six passes de touché remontait à 1969.
Le pire, c’est que ce théâtral festin où les défensives ont fait office de figurantes s’est soldé par un botté de placement de 50 verges, rendu possible parce qu’un botteur de dégagement a attrapé le protecteur facial de celui qui retournait le botté!
ET LA SUITE…
Au-delà de cette orgie de chiffres gonflés aux hormones, il importe d’examiner l’impact pour les deux équipes.
Les Saints (4-4) se maintiennent en vie, mais ils évoluent dans une division hypercompétitive avec les Panthers (6-0) et les Falcons (6-2). Si les séries commençaient demain, ils seraient exclus, mais il reste du temps. Beaucoup de temps.
Les Giants (4-4), eux, sont choyés d’évoluer dans une division historiquement dominante, mais morbide cette saison. Avec le même dossier que les Saints, ils trônent par défaut en première place dans l’est.
Il aurait cependant mieux valu remporter un maximum de matchs avant le retour prochain de Tony Romo avec les Cowboys…