Encore beaucoup de questions sans réponse
Durant sa rencontre avec les médias hier, l’homme d’affaires JeanSébastien Monette y est allé de certaines affirmations qui soulèvent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses.
Monette ou Lefebvre ? À la question du Journal au sujet du fait qu’il signe certains contrats au nom de Jean-sébastien Lefebvre plutôt que Monette, l’entrepreneur a simplement répondu qu’il lui arrivait d’utiliser aussi le nom de sa mère, sans donner plus d’explications.
«Personne n’a jamais eu de la misère à me joindre, même si je signais Lefebvre», a-t-il assuré.
« Loin de crouler sous les plaintes» M. Monette soutient que ses entreprises sont «loin de crouler sous les plaintes», que son entreprise n’a reçu que six plaintes à L’OPC depuis un an alors qu’il sollicite plus de 20 000 personnes par année.
En fait, les 20 000 consommateurs contactés ne deviennent pas tous ses clients, car M. Monette conclut environ 1000 contrats par année. Et en 2014 et 2015, l’office de protection du consommateur (OPC) a répertorié 152 appels au sujet de ses entreprises, la plupart pour dénoncer des pratiques trompeuses.
« Les poursuites visent les anciens propriétaires » L’entreprise Groupe Laro Alta, qui appartient à Jean-sébastien Monette, fait l’objet de 317 chefs d’accusation pour avoir contrevenu à la Loi sur la protection du consommateur.
M. Monette soutient que ce sont les anciens propriétaires qui sont responsables de ces poursuites puisqu’il n’a acheté l’entreprise qu’en juin 2012. Or, L’OPC signale que 21 chefs d’accusation ont été portés précisément contre M. Monette à titre personnel, pour un total d’amendes possible de 16 320 $.
Pas de pression M. Monette se défend de mettre de la pression pour clore un contrat.
«On est respectueux des clients», soutient-il. Or, une grande partie des 152 appels reçus à L’OPC ces deux dernières années concernent de la vente à pression.
«Il a presque fallu qu’on se batte pour aller en discuter ensemble dehors», a confié Véronique April, une cliente qui tente de faire annuler son contrat avec Escale 360, une entreprise récemment créée où travaille Monette et la fille de sa conjointe, Élizabeth.