Hausse du taux d’inoccupation
AGENCE QMI | Le taux d’inoccupation des logements a augmenté au Québec en octobre, à l’instar du Canada, selon l’enquête sur les logements locatifs publiée hier par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
L’enquête indique que le taux d’inoccupation est passé de 3,7 % à 4,3 % dans les centres de 10 000 habitants et plus au Québec, pour la même période d’octobre 2014 à octobre 2015.
La région métropolitaine de recensement de Québec affiche le plus bas taux, à 3,9 %, en hausse comparativement à 3,1 % l’an dernier.
La région de Montréal arrive au deuxième rang, avec un taux d’inoccupation de 4 %, en regard de 3,4 % en octobre 2014.
Des taux d’inoccupation en hausse ont aussi été observés à Sherbrooke (5,8 %), Trois-rivières (6,2 %) et Saguenay (7,2 %).
Gatineau est la seule région mentionnée où le taux d’inoccupation a fléchi, passant de 6,5 % à 6,1 % cette année.
Au pays, le taux moyen de 35 grands centres est passé de 2,8 % à 3,3 %.
La SCHL explique la hausse par un bilan migratoire en baisse dans les régions les plus durement éprouvées par la baisse du cours du pétrole ainsi que par une hausse de l’offre d’appartements.
LOYER MOYEN
Par ailleurs, le loyer moyen d’un appartement de deux chambres a augmenté moins rapidement au Québec en octobre de cette année comparativement à octobre 2014, selon l’enquête.
Le prix moyen d’un logement s’est accru de 1,6 % cette année pour atteindre 727 $ par mois dans les centres urbains de 10 000 habitants et plus au Québec, comparativement à une hausse de 2 % d’octobre 2013 à octobre 2014.
La hausse la plus forte, soit de 1,7 %, a été constatée dans la région métropolitaine de recensement de Montréal, soit un loyer de 757 $.
À 1,3 %, l’augmentation a été plus faible à Québec, mais le coût des appartements atteint 788 $.